De multiples facteurs ont créé les conditions d’une situation d’insécurité alimentaire majeure que connaît l’Afghanistan aujourd’hui. Face au nouveau régime dirigé par les talibans, les pays donateurs ont du mal à contribuer à l’appel de fonds lancé par l’ONU. Pourtant, les responsabilités sont partagées face à cette crise humanitaire subie par la population civile.
Le New Humanitarian a demandé à 24 organisations d’estimer leur empreinte carbone et de dire ce qu’elles font pour la réduire. Les résultats ont été surprenants. En effet, il était difficile d’obtenir une image précise de l’ensemble du secteur, car de nombreux groupes - notamment les agences des Nations unies - ne mesurent pas toutes leurs émissions...
La gestion de la crise suite à l’éruption du Nyiragongo par l’État congolais met en évidence plusieurs grands défis liés à la gouvernance politique de la RDC.
Le Yémen revient à la une de l’actualité internationale. L’ONU reconnait la famine qui frappe les habitants, et le mouvement houthiste intensifie son offensive sur Marib au moment où les Saoudiens, poussés par les États-Unis, avancent des propositions pour mettre fin à la guerre.
Le secteur de l’aide a besoin de mieux prendre en compte les acteurs locaux et nationaux des pays du Sud pour une aide humanitaire et au développement mieux équilibrée et plus à l’écoute des besoins des populations.
L’aide humanitaire non gouvernementale est actuellement dominée par un modèle d’organisation, des financements et une visibilité opérationnelle qui peuvent l’identifier comme un outil du soft power des pays occidentaux. Ce modèle touche ses limites en termes de crédibilité, d’efficacité et d’acceptabilité. Il est devenu anachronique par rapport aux évolutions internationales des dernières décennies, qui ont conduit à l’émergence d’un monde multipolaire.
Cet article d’Hugo Slim fait part des réflexions de ce professeur d’éthique dans l’aide humanitaire sur le racisme systémique dans la façon dont l’aide humanitaire est organisée, aujourd’hui, dans le monde.
Les États faillis sont devenus une réalité bien ancrée dans le paysage international. Compte tenu des sommes importantes investies dans leur reconstruction avec des contrôles insuffisants, il convient de s’interroger sur le « succès de leur faillite ».
Ponctuellement mais régulièrement la guerre au Yémen revient dans l’actualité : depuis plus de trois ans, tous les observateurs s’accordent sur le désastre en cours, la "pire crise humanitaire du XXIe siècle" dans une indifférence paraissant incompréhensible mais où la responsabilité des pays occidentaux - États-Unis, Grande-Bretagne et France en tête - est engagée.