Ce communiqué présente les résultats principaux de la “Caravane sur les impacts sociaux et environnementaux des entreprises transnationales et du commerce libre au Mexique” (#ToxiTourMexico) en décembre 2019 avec la participation de près de 50 organisations de personnes affectées au Mexique ainsi que des représentant‧es d’institutions de différents pays américains et européens.
Le traité contribue à renforcer le modèle postcolonial de dépendance à l’égard des exportations de matières premières et des importations de produits industrialisés. Il impactera, en outre, d’importantes politiques de renforcement de l’agriculture vivrière ainsi que les programmes de marchés publics, déjà en voie de démantèlement. Pour le Cerrado, cible de l’expansion de l’accaparement des terres, ce serait une véritable catastrophe.
Alors que les gouvernements agissent pour combattre le Covid-19 et éviter l’effondrement économique, les grands cabinets d’avocat·es aussi s’intéressent de près au virus. Cependant, leur intérêt principal n’est pas de sauver des vies ou l’économie. Ceux-ci appellent plutôt les grands groupes à remettre en question les mesures d’urgence afin de protéger leurs profits.
Alors que l’Union africaine se lance dans son projet le plus ambitieux, à savoir la création de la plus grande zone de libre-échange au monde, quelques questions restent en suspens.
L’accord de libre-échange entre l’UE et le Canada (le CETA) signé en octobre 2016 revient devant le Parlement européen le 2 février prochain. Dans son état actuel, le CETA reste un accord conçu par et pour les plus grandes transnationales du monde. Les raisons de s’y opposer sont multiples et la société civile se mobilise. Au delà, cet accord de "partenariat" économique fait partie des nombreux traités de libre-échange contre les peuples.