Sous le feu de critiques vis-à-vis de sa politique de développement des agrocarburants, la Commission Européenne tente de calmer le jeu en approuvant sept mécanismes de certification volontaire. Sans pour autant régler la question des impacts indirects de ces carburants.
Nouveau rebond dans la polémique autour des agrocarburants en Europe. Dans un rapport paru le 19 juillet dernier, Greenpeace révèle la teneur des biodiesels commercialisés dans neuf Etats-membres* en huiles de colza, de soja et de palme, ces deux dernières généralement étant importées de pays tropicaux et controversées pour leurs impacts environnementaux. D’après l’ONG, la France présente le plus fort taux d’huile de soja incorporée dans ses agrocarburants (28%), et l’huile de palme est majoritairement utilisée en Italie (37% de la composition du biodiesel). De fait, ce rapport souligne le caractère encore peu « durable » des biodiesels consommés dans l’Union. De quoi donner du fil à retordre à la Commission Européenne, qui vient tout juste de valider sept mécanismes volontaires de contrôle de la durabilité des agrocarburants européens…
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