Arrasó las elecciones primarias en Venezuela una promotora de la privatización del petroleo quien ha apoyado la intervención extranjera. Cara a las elecciones de 2024, muchas preguntas quedan pendientes.
Au Vénézuela les primaires ont été largement remportées par une candidate favorable à la privatisation du pétrole et à l’intervention étrangère. À l’approche des élections de 2024, de nombreuses questions restent en suspens.
Après un long « cycle de gauche », nous assistons, depuis les années 2010, au re-basculement de l’Amérique du Sud vers des gouvernements de droite. Cependant, au Venezuela, au Nicaragua, en Bolivie comme en Equateur, les mouvements contestataires prennent de l’ampleur et la répression s’abat plus ou moins violemment : que reste-t-il réellement de la gauche dans ces pays qui se disent toujours « progressistes » ?
Cet article revient sur les atteintes à la liberté d’informer et d’être informé·es que connaissent actuellement les Vénézuélien·nes, en corrélation avec la crise politique que vit le pays : blocages intermittents sur différentes plateformes de médias sociaux, censure de la presse, projet de loi sur la cybersécurité menaçant les droits numériques, etc.
Avec la complicité de fonctionnaires, des hommes d’affaires ont fait du drame humanitaire que vit le Venezuela une opportunité pour faire fortune. Ce commerce, le gouvernement de Nicolás Maduro ne veut ni en parler ni qu’on en parle.
L’afflux de migrant.e.s vénézuelien.ne.s fuyant l’effondrement économique de leur pays, qui s’intensifie depuis plusieurs mois, fait des vagues dans les pays voisins sud-américains qui les reçoivent.
Retour sur les tensions et défis de cette migration Sud-Sud.