Mapa dos conflitos
La carte du conflit rural est un projet (en anglais, espagnol et portugais) initié par Agencia Pública, « première agence brésilienne de journalisme d’investigation à but non lucratif », « créée par des femmes reporters en 2011 », et l’ONG CPT (« action pastorale foncière »).
Elle a pour ambition de documenter « les luttes territoriales et les formes de résistance de ceux qui travaillent sur la terre, sur l’eau et dans les forêts, ainsi que sur l’obtention et la défense des droits. »
Il est ainsi possible, en naviguant sur la carte, de mettre en lien le nombre de conflits territoriaux et les données locales sur la déforestation, l’accès à l’eau, les violences armées, les inégalités sociales ou encore l’extractivisme...
« La carte du conflit rural fait partie de l’étude spéciale "L’Amazonie sans loi", qui enquête sur la violence liée à l’enregistrement des propriétés foncières, à la démarcation des terres pour les groupes autochtones et les communautés traditionnelles, et à la réforme agraire dans l’Amazonie légale et dans le Cerrado. »
Une vidéo, en portugais et non encore traduite en français à ce jour, invite « à réfléchir la relation entre le soja et l’élevage bovin et la violence ; comment l’agro-industrie, l’exploitation minière et la production d’énergie peuvent être liées à des conflits violents dans les campagnes ; et comment la mauvaise élaboration des politiques sous-tend tous ces problèmes, problèmes qui ont conduit des centaines de militants tels que Dorothy Stang et Chico Mendes à mourir pour défendre les forêts. »
Pour compléter ce travail documentaire et bien comprendre la dimension internationale de ces « conflits ruraux », trois articles de l’Observatoire des multinationales reviennent sur le rôle joué par les entreprises françaises :