Alors que l’assaut israélien contre Gaza se poursuit, des similitudes - et des conclusions - peuvent être tirées en comparant avec l’invasion russe de l’Ukraine. Les deux "crises" ont des racines plus profondes dans l’histoire que le 24 février 2022 pour l’Ukraine ou le 7 octobre 2023 pour la Palestine. Cet article s’efforce d’expliquer les tensions diplomatiques qui sous-tendent le silence des autorités ukrainiennes sur la situation en Palestine, et appelle à la solidarité entre tous les peuples opprimés.
As Israel’s assault on Palestine continues, similarities - and conclusions - can be drawn by comparing the Russian invasion of Ukraine and the Israeli ongoing aggression and colonisation of Palestine. Both wars have deepest roots in history than February 24, 2022 for Ukraine, or October 7, 2023 for Palestine. This article strives to describe de diplomatic tensions underlining the silence from Ukrainian authorities on Palestine, and calls for grassroot solidarity between all oppressed people.
Depuis l’invasion russe en février 2022, la guerre en Ukraine est au centre des questions de politique étrangère et des médias. Cependant, peu d’attention a été accordée à une question majeure qui est au cœur du conflit : qui contrôle les terres agricoles dans le pays connu comme le « grenier de l’Europe » ?
La guerre russe en Ukraine et la solidarité inédite de l’Europe pour traiter ce mouvement migratoire montrent une réponse sélective qui utilise des dispositifs juridiques pour créer une hiérarchie entre nationalités, laissant ainsi entrevoir les traces d’un racisme qui imprègne la politique migratoire du bloc européen. L’Europe, les États-Unis, le Pérou ou encore le Chili ont créé des dispositifs juridiques pour appuyer la mise en place d’une solidarité sélective selon des critères qui renvoient aux principes de la colonisation, dont un parmi eux, l’altérité radicale incarnée dans la figure de « l’étranger ».
Avec la guerre en Ukraine qui entame sa deuxième année, dont 8 millions de personnes ont trouvé refuge au-delà des frontières ukrainiennes. L’aide internationale face à la détresse de ces réfugié·es a été encourageante. Près de 4,5 millions d’Ukrainien·nes ont bénéficié d’un statut de protection temporaire dans toute l’Union Européenne. Mais comment cette réaction se compare-t-elle aux innombrables autres crises humanitaires actuelles dans le monde ?
Comment le complotisme s’avère-t-il un outil clé pour servir les dictatures dans leur guerre informationnelle aujourd’hui ? Les régimes autoritaires font usage des tendances complotistes : rajouter une couche de « complexité » bien artificielle à l’aide de contrefeux et distiller le doute. L’objectif est de jouer sur les opinions publiques occidentales et empêcher toute identification possible aux victimes de leurs crimes.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie marque un tournant dans la dynamique géopolitique d’Internet, rendant tout renversement majeur inimaginable. Il s’agit notamment de l’importance sans précédent des acteurs non étatiques dans la guerre au niveau de l’État et de la mise en évidence de la centralité des réseaux d’information dans les conflits physiques.