Tunisie : non à la bipolarisation politique !

Par Wajdi Liman

, par SaphirNews

La Tunisie a connu sa première élection libre et démocratique. Déjà, les heurts commencent entre ceux qui vont former le nouveau gouvernement et les "autres".

J’écris ce texte en tant que militant se considérant comme progressiste. Comme acteur de la société civile tunisienne en France, animateur de l’association Uni*T, et membre de l’instance régionale indépendante des élections (IRIE) sur le territoire France 1. Je tiens à m’exprimer ici, car la situation dans mon pays d’origine m’inquiète. La radicalisation de part et d’autre n’augure rien de bon, quand l’invective remplace le dialogue.

Je pense qu’au départ il s’agit d’un énorme malentendu. Malentendu ou défaut d’analyse. Mes amis de gauche font du Hizb Harakat Al Nahdha leur ennemi numéro un. A mon avis, c’est là qu’est l’erreur fondamentale. Ennahda n’est pas l’ennemi numéro un. L’ennemi numéro un, s’il devait en avoir, serait formé par les partisans de l’ancien régime, les acteurs à la tentation autoritaire. Ces personnes qui attendent, tapis dans l’ombre, l’échec de l’expérience démocratique tunisienne, pour mieux revenir et vendre leurs projets de stabilité et de normalisation sécuritaire.

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