Très compétentes ou “filles de”, voilà les femmes du Nouveau Monde

Par Andrea Goldstein

, par Autres Brésils

Le Brésil n’est pas seulement gouverné par deux femmes, la présidente Dilma Roussef et Gleisi Hoffman, l’équivalent de notre Premier Ministre, on retrouve aussi une femme à la tête de l’entreprise la plus importante du pays, Petrobras. Malgré cela, le Brésil se situe au 82ème rang mondial en termes de discrimination de genre. La situation n’est pas meilleure en Russie, en Inde, ou en Chine, où 24 des 25 membres du 17ème Parti Communiste sont des hommes. Même dans les BRIC donc l’ascension pour les femmes est encore difficile et, parmi celles qui sont au pouvoir, les technocrates ou les « filles de » dominent.

Depuis qu’en juin 2011, suite à la démission de Antonio Palocci, Gleisi Hoffmann a été nommée à la Casa Civil, l’équivalent du poste de premier ministre, le Brésil est gouverné par deux femmes. Dilma Roussef, qui depuis quelques mois était la deuxième femme chef d’état du G20 (avec Cristina Fernández de Kirchner, et Julia Gillard et Angela Merkel qui sont chefs de gouvernement), a choisi une avocate de 45 ans, élue quelques mois avant sénatrice de l’état du Paraná (sa première fonction politique, comme dans le cas de Dilma). Gleisi, ainsi baptisée en hommage à Grace Kelly et qui dans sa jeunesse voulait devenir Sœur, avant d’entrer dans le Parti Communiste du Brésil, a été la directrice financière de Itaipu Binacional, l’entreprise brésiliano-paraguayenne qui possède la plus grande centrale hydroélectrique au monde. Entretemps, une autre femme, Maria das Graças Foster, a assumé le poste managerial le plus important du Brésil – en tant que chef de la direction de Petrobras.

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