Syrie : le point de non-retour

Par Charles-André Udry

, par CETRI

Le 1er février 2012, Robert Fisk terminait ainsi son article paru dans le quotidien The Independent : « Mais il y a une question qui n’est pas posée. Supposez que le régime [de Bachar el-Assad] survive. Sur quelle Syrie exercerait-il son pouvoir ? » Dit autrement : la révolte a atteint un point de non-retour. L’enregistrement, sous toutes les formes, par les forces policières et militaires, des dizaines de milliers de manifestants et d’opposants – chaque semaine, chaque jour – dans les diverses villes et hameaux du pays en ferait des morts et des emprisonnés torturés supplémentaires, demain, si le combat s’arrêtait. Et si le régime de la clique Assad restait en place. Le terrible prix humain de ce combat populaire est conforme à la nature odieuse et implacable du régime, avec lequel aucune négociation n’est possible et acceptable par les combattants anti-dictatoriaux.

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