Référendum constitutionnel au Niger : Enjeux politiques et impacts sur la préservation du cadre démocratique

Après des décennies de monolithisme politique et de dictature militaire, le Niger est entré de
plain-pied dans l’ère de la démocratie multipartite en 1991, avec la tenue de la Conférence
nationale souveraine. Cette évolution notable s’est caractérisée par l’avènement du pluralisme
politique, l’organisation d’élections libres et transparentes, la garantie constitutionnelle des
libertés et droits démocratiques, l’émergence d’une société civile plurielle et la libéralisation
de l’espace médiatique.
S’il est vrai que des progrès importants ont été réalisés en l’espace de quelques années, nul ne
saurait nier que le parcours démocratique du pays a été l’un des plus tumultueux de la sousrégion.
De 1991 à 2009, le Niger a été affecté par trois (3) vagues de rébellion armée dans le
Nord et l’Est, deux (2) coups d’état militaires en 1996 et 1999 et une multitude de mutineries
de soldats. Face à toutes ces épreuves douloureuses, les citoyennes et les citoyens nigériens
ont fait montre d’une détermination exemplaire à défendre les idéaux de la démocratie et la
paix sociale.

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