Les lacs et étangs urbains faisaient partie de la culture traditionnelle indienne. Dans les régions sèches, ils servaient à stocker l’eau de pluie, ils permettaient de recharger les nappes phréatiques. Et là où les pluies étaient abondantes, et les cours d’eau stables, ils servaient à amortir les inondations et à épurer les effluents. Avant que l’Etat ne prenne le contrôle des espaces communautaires dans les villes, la population entretenait régulièrement ces plans d’eau. Depuis beaucoup ont été victimes d’eutrophisation et d’envasement, des modes d’urbanisation.
L’eau est une ressource de plus en plus rare. Il y a de quoi s’alarmer ; pour autant il ne faut pas dire n’importe quoi. L’eau douce est une denrée précieuse. A l’échelle planétaire, elle représente seulement 2,5 % des ressources aquatiques. Dans certaines parties du monde, cette eau est consommée plus vite que ne s’opère le renouvellement de la
ressource grâce à l’eau de pluie. En Inde, on disposait de 5 000 m³ par individu vers 1950 tandis que les prévisionnistes parlent de 1 500 m³ à l’horizon 2025. Les spécialistes des Nations Unis disent que la pénurie d’eau pourrait constituer l’obstacle le plus sérieux pour une production
alimentaire suffisante dans le contexte actuel de croissance démographique.
Sommaire
Etat des lieux
Une denrée précieuse
La sécheresse définition
Le fleuve de la capitale : choses vues
Pour une vraie Révolution Verte
Et pourtant certains n’en manquent pas !
Propos à contre-courant
Ils étaient fous ces Romains
Inondations hier et aujourd’hui : l’erreur des ingénieurs
– Ci-dessous le numéro 26 de la revue "Notre Terre" :