Protéger la paysannerie pauvre dans un contexte de mondialisation

2001, FAO, 28 p.

, par MAZOYER Marcel

Après deux siècles de révolution industrielle et un demi-siècle d’aide au développement, la sous-industrialisation et la pauvreté continuent de sévir dans plus de la moitié du monde. Après un quart de siècle de libéralisation des mouvements de capitaux et de marchandises, sinon des personnes, les crises financières régionales se succèdent de manière rapprochée. Et après un siècle de révolution agricole, un demi-siècle de révolution verte et d’aide alimentaire, le sous-équipement, la pauvreté extrême et les insuffisances alimentaires
(sous-alimentation et carences) sont le lot quotidien de la majorité de la paysannerie mondiale.

Il paraît donc difficile de considérer les régions les plus pauvres du monde comme des poches résiduelles de sous-développement, oubliées par la modernité en marche. Et si on ne veut pas indéfiniment essayer de
soulager les symptômes les plus criants de ces maux par des aides ciblées toujours insuffisantes, si on veut, au contraire, s’attaquer à leurs causes pour les éradiquer, alors il faut essayer de comprendre ce qui, dans l’organisation et le fonctionnement de l’économie mondiale, maintient, reproduit, produit, et parfois même élargit la pauvreté extrême et la sous-alimentation. Tel est l’objet de cette communication.lire

http://www.agter.asso.fr/spip.php?r...