Pour un printemps québécois !

, par Le Journal des Alternatives

Un printemps québécois prend forme. Amorcé par la mobilisation historique des étudiants contre la hausse des droits de scolarité, il se poursuit en amenant avec lui la colère, le sentiment d’impuissance et de dépossession d’une majorité de citoyens face à leur élite politique et économique, jugée non-représentative de leurs intérêts et préoccupations.

Les étudiants, dans leur lutte, sont inspirants. Ils donnent envie à des citoyens de tous les milieux de prendre la parole, de se faire entendre. Ils nous ont rappelé que, lorsque nous pensons qu’il n’existe plus d’espace pour faire entendre notre voix, il y a encore la rue pour amener les débats dans l’espace public et politique. Les étudiants nous ont donné un élan, une envie, celle de se réapproprier le bien commun. Parce que la question que pose la jeunesse dépasse largement celle des droits de scolarité. La question fondamentale derrière ce débat, c’est : « Dans quel genre de société voulons-nous vivre ? ». Nous les remercions de nous avoir sortis de notre hiver.

Le printemps québécois tel que nous l’entendons se traduit par une volonté de reprise en main de notre destin collectif. Il est l’expression, en somme, d’un désir de reprendre le contrôle démocratique dans un certain nombre de domaines, soit l’éducation, les ressources naturelles, l’environnement, l’économie, et enfin, l’espace politique.

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