Pas de médaille "droits des travailleurs" pour les Jeux olympiques

PlayFair 2008, 32 p., pdf

Les Jeux olympiques représentent, à la fois, une occasion
symbolique et pratique de s’assurer que cet événement sportif
mondial soit à la hauteur des idéaux exprimés dans la
Charte olympique, et que les personnes qui célèbrent cet événement
puissent le faire en sachant que les souvenirs et les
articles de confection qu’ils portent sont produits dans des
usines agissant dans le respect de la dignité humaine et des
droits fondamentaux des travailleurs. Il incombe aux organisations
sportives comme le Comité international olympique, à
travers leurs contrats de sponsoring et de licence, ainsi qu’à
l’ensemble des entreprises qui distribuent ou produisent des
vêtements ou des chaussures de sport, d’assumer une part
beaucoup plus importante de responsabilité en matière de
pratiques du travail qu’elles ne le font à l’heure actuelle.

Ce rapport, qui passe en revue les conclusions d’une enquête
menée au cours de l’hiver 2006/2007 dans seulement quatre
des entreprises accréditées pour produire des articles sous la
licence olympique, révèle une réalité parfois bouleversante.

Deux des quatre entreprises ayant fait l’objet de l’enquête de
PlayFair 2008 peuvent être classées en tant que petites entreprises,
selon les critères internationaux, tandis que les deux
autres sont des entreprises de taille moyenne, déjà bien établies,
avec une clientèle étrangère considérable. Ce rapport
permet de constater un mépris flagrant pour la santé des travailleurs,
ainsi que pour les lois et les réglementations nationales
du travail, notamment dans les domaines suivants :
heures de travail, échelle salariale, embauche de mineurs
d’âge et d’enfants, conditions précaires en matière de santé
et sécurité.

Lire le rapport (pdf) :
http://www.ethique-sur-etiquette.or...