La situation est grave. Malgré ce que disent quelques (parfois célèbres) climato-sceptiques, le désastre environnemental est indéniable, et le phénomène, aux conséquences dramatiques, ne fait que s’amplifier. Alors que de plus en plus de personnes de par le monde tentent de se saisir du problème et qu’un activisme multiple et divers se développe, une question revient : l’écologie relève-t-elle d’une responsabilité collective ? Est-ce que consommer c’est polluer ? Et dans ce cas, riches et pauvres sont-ils·elles réellement à égalité vis-à-vis des problèmes environnementaux ?
À une époque où sont prônés des comportements écoresponsables et une consommation éthique pour pouvoir se considérer comme « écolo », ce type de préoccupations n’est pas forcément accessible à tou·tes, ni au cœur des problèmes quotidiens d’une grande part de la population. La culpabilisation individuelle est souvent bien plus visible que le dédouanement de multinationales et les agissements de certains États. Ce guide passe ainsi en revue les idées reçues et les nombreux raccourcis qui entourent les questions écologiques.
Face à ce qui ressemble plutôt à des inégalités historiquement construites, l’imbrication des luttes pour contrer les différentes formes d’oppressions est plus qu’essentielle.
Ce guide indispensable vous accompagne dans vos questionnements et remises en question des fractures sociales et sociétales qui sont centrales pour comprendre les luttes écologiques actuelles. Il évoque également des pistes souvent présentées comme des panacées mais qui ressemblent plutôt à des fausses solutions. Il met enfin en avant des actions qui amplifient les résistances et les alternatives voulant tenter de construire un autre monde et d’autres formes d’engagement. Autant de voies à explorer pour mieux comprendre les grands enjeux auxquels nous devons faire face.
