Il ne fait aucun doute que l’oubli du conflit du Sahara, un des scandales politiques et sociaux les plus importants du XXI ème siècle, est caractéristique, y compris au sein des zones géographiques historiquement connectées au conflit, comme l’Europe. Il n’existe qu’un seul front à partir duquel on résiste au niveau international à cet oubli : celui de la solidarité.
Western countries have all opposed the Russian invasion of Ukraine and recognized the Ukrainians’ right to self-defense. But this same right is not recognized when it comes to the Palestinians vis-à-vis the Israeli occupation.
Les pays occidentaux se sont tous opposés à l’invasion russe en Ukraine et reconnaissent le droit à la légitime défense des ukrainien·nes. Or ce même droit n’est pas reconnu quand il s’agit des Palestiniens vis-à-vis de l’occupation israélienne.
De multiples facteurs ont créé les conditions d’une situation d’insécurité alimentaire majeure que connaît l’Afghanistan aujourd’hui. Face au nouveau régime dirigé par les talibans, les pays donateurs ont du mal à contribuer à l’appel de fonds lancé par l’ONU. Pourtant, les responsabilités sont partagées face à cette crise humanitaire subie par la population civile.
La persistance de la faim et l’ampleur des inégalités sociales, couplées aux urgences écologiques et aux prévisions de croissance démographique dans les pays les plus pauvres, rendent plus que jamais nécessaire et urgente une révision en profondeur de nos modèles agroalimentaires. Le Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires qui devrait se tenir en octobre prochain s’est précisément donné cet objectif. Débouchera-t-il sur un changement de cap ? Rien n’est moins sûr.
Le Yémen revient à la une de l’actualité internationale. L’ONU reconnait la famine qui frappe les habitants, et le mouvement houthiste intensifie son offensive sur Marib au moment où les Saoudiens, poussés par les États-Unis, avancent des propositions pour mettre fin à la guerre.
L’aide humanitaire non gouvernementale est actuellement dominée par un modèle d’organisation, des financements et une visibilité opérationnelle qui peuvent l’identifier comme un outil du soft power des pays occidentaux. Ce modèle touche ses limites en termes de crédibilité, d’efficacité et d’acceptabilité. Il est devenu anachronique par rapport aux évolutions internationales des dernières décennies, qui ont conduit à l’émergence d’un monde multipolaire.