Greenpeace a lancé cet été un défi aux industriels du textile : éliminer d’ici à 2020 tous les produits toxiques de la fabrication des vêtements. Un long travail en perspective car l’industrie peine encore à mettre en place des procédures efficaces pour les éliminer.
Avec deux rapports parus pendant l’été, Greenpeace a choisi de taper fort sur l’industrie textile et en particulier sur les équipementiers sportifs. En juillet, le premier rapport « Dirty Laundry » relayait les rejets de produits chimiques mesurés par Greenpeace dans l’eau des fleuves proches des usines des sous-traitants de grandes entreprises textiles telles que Nike, Adidas et H&M. Dans le deuxième rapport « Dirty Laundry 2 : Hung out to dry » publié récemment, Greenpeace a cherché la présence de ces substances dangereuses dans les vêtements de 15 marques [1]. Conclusion ? Les deux tiers des échantillons contenaient des substances de la famille des alkylphénols connues pour être des perturbateurs endocriniens.
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