Ce dossier rassemble des enquêtes sur les multiples facettes et aspects de la spoliation née de l’impératif de développement, dans deux contrées aux antipodes mais qui occupent la même place dans l’économie politique mondiale...
Dans la société mexicaine, la répartition des fruits de la croissance est de plus en plus inégalitaire, tandis que de multiples mouvements revendicatifs affichent une demande très forte de justice et de démocratie.
Ce communiqué présente les résultats principaux de la “Caravane sur les impacts sociaux et environnementaux des entreprises transnationales et du commerce libre au Mexique” (#ToxiTourMexico) en décembre 2019 avec la participation de près de 50 organisations de personnes affectées au Mexique ainsi que des représentant‧es d’institutions de différents pays américains et européens.
Partageant ses réflexions autour de son expérience dans le média indépendant Kaja Negra, une journaliste mexicaine revient sur les bases oppressives de nos médias. Son aspiration : réimaginer.
Dans le cadre de la tournée européenne d’une délégation zapatiste, les représentant·es de peuples autochtones ont alerté sur les dommages causés par des méga-projets industriels, portés pour certains par des multinationales françaises. Face aux dégâts environnementaux à venir, la résistance s’organise.
Les zapatistes ont hissé les voiles et commencé à naviguer « le second jour du cinquième mois ». Ils/elles prévoient de débarquer au port de Vigo (Espagne) 529 ans après Christophe Colomb et sa « découverte ». La Traversée pour la vie parcourt depuis le 2 mai la route inverse pour « déconquérir » l’Amérique et globaliser la solidarité.
Au Mexique, les assassinats d’autochtones par des groupes paramilitaires sont devenus si banaux qu’ils ne sont même pas couverts par les médias. Et depuis le début de la pandémie, les attaques contre les militants des droits des indigènes, les défenseurs de la terre et les organisateurs communautaires ont redoublé.
Dans la région de Oaxaca, au sud du Mexique, chaque mois de mars a lieu un festival organisé par le Conseil des peuples unis pour la défense du Río Verde. Ce mouvement de protection de l’eau a été formé en 2007 lorsque des dizaines de communautés autochtones se sont organisées pour empêcher la construction d’un barrage hydroélectrique.
Le débat sur le mégaprojet du Train Maya, conduit par le gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador au Mexique, ressemble fort à la résurgence d’un problème latino-américain insoluble. L’Amérique latine doit-elle s’engager sur la voie du développement capitaliste ou au contraire miser sur une approche attentive aux conditions environnementales et sociales de ce que l’on appelle « progrès » ?