Au Mali, les milices du groupe Wagner terrorisent les populations Peules, Tamasheq (touaregs) et Moura.
Depuis 2022 ils sont accusés d’être impliqués dans plusieurs massacres et violations des droits humains : ils règnent en semant la terreur, détruisant tous les camps nomades, empoisonnant les puits, commettant des viols et pillant les maisons de ces communautés.
In Mali, Wagner militias are terrorizing the Fula, Tamasheq (Tuareg), and Moura population.
Since 2022, they have been accused of being involved in several massacres and human rights violations: they reign by spreading terror, destroying all nomad camps, poisoning wells, committing rape and looting the homes of these communities.
La notion de « coup d’État constitutionnel » qui renvoie à l’action de renverser l’ordre constitutionnel existant fait florès ces dernières années sur le continent africain dans des contextes aussi divers que la Tunisie, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, etc.
Depuis leurs indépendances, le Mali et la République démocratique du Congo ont été affectés par plusieurs crises politiques. Dans ces deux pays, les régimes dont l’avènement a été nourri par une contestation populaire en faveur de plus de démocratie et d’État de droit finissent souvent par décevoir.
Le coup d’État du 18 août 2020 par des militaires maliens qui ont renversé la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) aurait pu être l’occasion de rejeter une approche internationale déficiente. L’évènement est embarrassant pour l’ONU, la France et leurs partenaires internationaux qui se sont donné pour mission de stabiliser le pays et de restaurer l’autorité de l’État sur tout le territoire.