MEXIQUE - Droits humains et sécurité, un casse-tête impossible ?

, par DIAL

Le 10 février dernier, le Mexique a été évalué par le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme via le nouveau processus de l’Examen périodique universel. Les résultats [1] révèlent encore et toujours une tension de fond entre la promotion et la défense des droits humains d’une part, et d’autre part la position clairement exprimée depuis le début par l’actuel gouvernement. Preuve en est que le 12 décembre, justement lors de la remise du Prix national des droits humains, le président Felipe Calderón a affirmé qu’ « au jour d’aujourd’hui, le principal défi pour les droits humains au Mexique résulte de l’impunité de la délinquance et des limites des institutions de sécurité et justice du pays, c’est-à-dire leur nette incapacité à mettre fin à cette impunité. » La perspective gouvernementale s’attache principalement à la sécurité publique, assurément menacée par le pouvoir grandissant du narcotrafic et de la délinquance organisée dans le pays. Lire