Lois sur les semences en Amérique latine : une offensive qui se poursuit et une résistance qui s’intensifie et se multiplie

, par Grain

L’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) est une organisation intergouvernementale sensée "promouvoir un système efficace de protection des variétés végétales afin d’encourager l’obtention de variétés dans l’intérêt de tous" [1] mais sous couvert de protection, c’est de privatisation dont il s’agit. D’où une avalanche de lois, décrets et règlements pour imposer de façon toujours plus radicale et ambitieuse la privatisation des semences partout sur la planète.
Aujourd’hui, on tente d’imposer une nouvelle convention (la Convention UPOV 91) alors que la démonstration a été abondamment faite que l’UPOV 91 nie les droits des agriculteurs aux plans tant spécifique que général en empiétant sur leur droit de conserver les semences pour la culture et en permettant aux sociétés privées de s’approprier la biodiversité de manière à exercer un contrôle commercial total sur les semences et les connaissances des communautés.

Des milliers de personnes ont manifesté contre les lois sur les semences au Chili
Photo : GRAIN

Mais les grandes sociétés d’agrobusiness et les gouvernements ne s’attendaient pas à ce que les résistances nationales et régionales se multiplient en même temps. C’est en Amérique latine que la résistance est la plus ferme et que les peuples sont parvenus à freiner dans de nombreux pays ces tentatives de réduire leur autonomie.
GRAIN dresse un tableau de la situation dans les différents pays (Chili, Argentine, Colombie, Venezuela, Mexique) où le mouvement populaire et paysan a joué un rôle essentiel pour arrêter cette offensive des sociétés privées et où les luttes se poursuivent afin de "défendre les semences en tant que patrimoine des peuples au service de l’humanité".

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