Le défi que les nouveaux ministres du pays devront affronter est énorme, mais à première vue, il semble peu possible qu’ils apportent de véritables solutions.
Le Liban est confronté à la dure réalité du travail des enfants, résultant de l’échec des politiques de protection des mineurs, en dépit des aides internationales qui se chiffrent en millions, et du travail des agences des Nations unies.
Alors que de nouvelles manifestations éclatent au Liban, la répression sur Internet devrait continuer. Le pays est paralysé par les retombées désastreuses de l’explosion du port de Beyrouth le 4 août, qui a détruit la ville et a laissé des dizaines de milliers de personnes sans domicile dans la capitale du Liban.
La succession des mouvements de protestation qui secouent la planète, par leurs rapprochements et parfois similarités, interroge de plus en plus fortement la place et le rôle des sociétés civiles, qui expriment aussi bien un profond raz-le-bol vis-à-vis de leur situation que la nécessité d’agir solidairement pour faire face aux difficultés.
Des manifestations secouent le Liban depuis octobre 2019, un mouvement qui est avant tout une révolte socio–économique provoquée par la hausse des taxes. L’auteur analyse la réponse (précipitée) du gouvernement, son impact réel ainsi que ce que le pays, selon lui, réclame véritablement à travers ces manifestations.
De Beyrouth à Tripoli au nord du pays, en passant par les régions de l’Est et du Sud du pays, les visages des villes libanaises se redessinent au fil des flux de personnes venues se réfugier sur les terres du pays du Cèdre. La capitale, Beyrouth, en est un symbole. Elle a vu les Arménien·nes, les Palestinien·nes et aujourd’hui les Syrien·nes se fondre peu à peu dans le décor des quartiers de misère.