Les grands noms des nouvelles technologies se retrouvent à Dakar...et après ?

Par Olivier Sagna

, par OSIRIS - Observatoire sur les Systèmes d’Information, les Réseaux et les Inforoutes au Sénégal

Microsoft, Nokia, Google, OVH, Samsung, Jouve, Siemens, Viadeo, Mozilla, nombreuses sont les firmes étrangères, petites et grandes, opérant dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) qui ont décidé d’ouvrir une représentation au Sénégal où d’y organiser ponctuellement des activités promotionnelles. De même, nombre d’initiatives portées par des nationaux comme Seneweb, Gaïndé 2000, Facedakar, Money Transfer, PCCI, etc. rencontrent un succès qui dépassent souvent les frontières du pays pour s’étendre à la sous-région voire à d’autres parties du continent.

Si l’on ajoute à cette tendance, la dynamique entretenue par la communauté des développeurs et des utilisateurs de logiciels libres et de sources ouvertes autour des multiples « Camp » (BarCamp, BootCamp, CodeCamp, BlogCamp, DruppalCamp, etc.), les concours de développement d’applications organisés par le projet « Mobile Sénégal », etc., la récente inauguration d’un incubateur d’entreprises TIC, ou encore le seuil des cinq millions d’abonnés atteint par la Sonatel, on pourrait être tenté de penser que tout va pour le mieux dans le monde des TIC au Sénégal.
Et pourtant la réalité est loin d’être aussi rose qu’elle n’y parait à première vue. Ainsi, plus d’une décennie après l’élaboration des fameux « Plans NICI » initiés par la Commission des nations unies pour l’Afrique (CEA) dans le cadre de l’Initiative pour la société de l’information en Afrique (AISI), le Sénégal ne possède toujours de stratégie nationale pour le développement des TIC là où certains pays en sont à la deuxième voire à la troisième génération de plans en la matière !

Lire