Les candidats républicains auxquels les États-Unis risquent de ne pas échapper

Par Agnès Rousseaux

, par Basta !

Ils sont plus réacs et incultes les uns que les autres. Sept candidats de droite et d’extrême droite s’affronteront lors des primaires républicaines qui commencent le 3 janvier aux États-Unis. Celui ou celle qui en sortira vainqueur affrontera Barack Obama lors de l’élection présidentielle de novembre 2012. Avec des programmes aberrants et une vision du monde digne d’un Rambo analphabète. Revue de détail de ces possibles futurs présidents de la première puissance planétaire.

Les primaires aux États-Unis, c’est un peu un mélange de Dallas et de « Questions pour un champion » – niveau collège – avec des airs de « Koh Lanta ». Les boulettes des uns succèdent aux gaffes des autres, dans une ambiance générale de surenchère et de démagogie. À écouter les candidats républicains, Nadine Morano passerait presque pour une personnalité politique subtile et distinguée. Aujourd’hui, ils sont encore sept dans la course à l’investiture. Et pour le moment, aucun ne tient en tête des sondages plus de quelques semaines. Difficile visiblement pour le parti républicain de faire émerger un candidat crédible et qui fasse consensus dans le parti, alors que les premiers votes démarrent dans l’Iowa le 3 janvier.

Le favori, depuis mi-novembre, s’appelle Newt Gingrich. Le credo de cet ancien président de la Chambre des représentants : remettre les jeunes au travail. Il a conseillé aux manifestants d’Occupy Wall Street, « qui croient que tout leur est dû », de « chercher du boulot, après avoir pris un bain ». Le républicain a également qualifié de « stupides » les lois sur le travail des enfants, prônant leur assouplissement pour permettre, par exemple, que les enfants puissent être payés pour assurer la sécurité de leurs écoles.

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