Présenté aux médias le 24 juin dernier à Djakarta lors de la Conférence Internationale sur les Droits paysans. « Droit à cultiver, droit à nourrir, droit à manger »
L’actuelle vague massive d’investissements dans la production d’énergie issue de la culture et de la transformation industrielles de matières premières végétales comme le maïs, le soja, l’huile de palme, la canne à sucre, l’huile de colza, etc. ne résoudra ni la crise climatique, ni la crise énergétique. Elle aura des conséquences sociales et environnementales désastreuses, en créant une nouvelle menace très sérieuse pour la production alimentaire des petits paysans et la réalisation de la souveraineté alimentaire de la population mondiale.
Au cours des vingt dernières années, les politiques néolibérales adoptées mondialement ont échoué et n’ont su répondre aux besoins fondamentaux des peuples. Les promesses de la FAO en 1996, lors du Sommet Mondial de l’Alimentation, repris par les Objectifs du Millénaire pour le Développement, de réduire la pauvreté n’ont pas été tenues. De plus en plus de personnes souffrent de la faim. Lire