Le droit humain à l’eau mis en danger

, par CETRI

Le droit humain à l’eau mis en danger L’eau est un droit humain reconnu par les Nations Unies mais certains pays européens le nient encore. Voici une carte blanche publiée dans La Libre à l’occasion de la journée mondiale de l’eau.

Tous les Etats du monde sont engagés dans les travaux préparatoires du nouveau Sommet de la Terre, convoqué par l’Onu, qui aura lieu du 20 au 22 juin prochain à Rio de Janeiro et appelé « Rio + 20 ». En effet, vingt ans se sont écoulés depuis le premier Sommet en 1992, toujours à Rio, qui a marqué l’entrée en force de la problématique du « développement durable » dans l’agenda politique mondial.

A l’heure de la recherche d’une véritable solution négociée et commune à la crise économique et environnementale actuelle dans le contexte des impératifs de l’adaptation au changement climatique et de lutte contre la pauvreté, on attend de « Rio + 20 » des politiques et des solutions innovatrices majeures à la hauteur des défis et des droits des générations futures. Les Etats sont en train de négocier autour d’un texte de base soumis par le secrétariat des Nations unies - Le futur que nous voulons. Projet zéro - devant conduire à l’approbation de la résolution finale du Sommet. D’après les informations diffusées par des amis du Conseil des Canadiens, Nis Christensen, le chef danois du Secrétariat de « Rio +20 », a confirmé le 18 mars que certains pays de l’Union européenne proposent de supprimer la référence au droit humain à l’eau et à l’assainissement dans le texte présenté par l’Onu.

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