Une loi interdisant le financement de pays étrangers, la baisse du soutien des entreprises... les ONG vénézueliennes sont dans l’impasse.
Ce mardi 25 janvier, les journaux d’opposition vénézuéliens se sont empressés de publier la nouvelle. La veille, l’ONG de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch (HRW) avait dénoncé "l’affaiblissement des valeurs démocratiques qui a conduit à la précarisation des droits de l’Homme” dans le pays. Les prises de position de l’organisation contre l’Etat bolivarien présidé par le socialiste Hugo Chávez sont récurrentes. En 2008 déjà, le gouvernement avait expulsé le directeur de la section Amérique de l’ONG, José Miguel Vivanco, accusé d’"agresser" les institutions.
Fin décembre, l’Assemblée nationale a voté une loi affaiblissant les organisations non gouvernementales. La loi "de défense de la souveraineté politique et de l’autodétermination nationale" stipule que les organisations à but politique et de défense des droits politiques qui reçoivent "des aides économiques ou des apports financiers étrangers" seront "sanctionnées par une amende équivalente au double du montant reçu." (Vous pouvez consulter la loi ici. En espagnol)