Le coup d’État au Honduras - un an après

Dans ADOS fait sa chronique mensuelle sur la documentation ritimo sur Radio BLV, Ángel Guerra Cabrera fait le point de la situation dans le pays et au niveau diplomatique : force du mouvement populaire de résistance et continuation effective de la répression malgré les discours de réconciliation nationale ; changement d’attitude d’Obama, qui a fini par endosser totalement le coup ; refus persistant des autres pays latino-américains de reconnaître le nouveau gouvernement malgré les pressions américaines.

L’article Risques industriels : WE thématique d’ISF les 30 avril et 1er mai à Tours tire les leçons des événements qui ont suivi le coup d’Etat et de la montée en force du mouvement de résistance, soulignant la polarisation croissante de la société hondurienne.

L’article Rencontres nationales d’ISF : et si vous veniez ? nous fait entrer pour sa part plus précisément dans les activités et les débats internes du Frente Nacional de Resistencia Popular (FNRP), la coalition des mouvements opposés au coup d’État, qui réclame notamment une Assemblée constituante.

Raúl Zibechi, dans Et si on passait la Saint Patrick en Tunisie ?, un article publié originellement par ALAI, replace pour sa part le coup d’État au Honduras dans le contexte plus général des relations entre les Etats-Unis et le Sud du continent américain. Selon lui, loin de constituer un épisode exceptionnel, la situation au Honduras annonce le début d’une nouvelle ère, où la puissance étatsunienne, confrontée à l’affaiblissement de son pouvoir économique dans la région, à la montée du Brésil, à l’arrivée de la Chine et à l’échec patent de la guerre contre les drogues, sera de plus en plus tentée de recourir à l’autoritarisme pour maintenir son hégémonie.