En matière de droits humains, les femmes sont les plus marginalisées. Même si la situation s’améliore dans de nombreux pays, les femmes sont encore bien souvent moins éduquées, moins rémunérées, moins reconnues dans leur travail que les hommes. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et tous les domaines sont concernés : éducation (2/3 des analphabètes sont des femmes), santé (1 femme meurt toutes les 2 minutes en couche), violences (32 % des femmes sont confrontées à la violence domestique), économie (les femmes assument 66 % du travail dans le monde, pour seulement 10 % des revenus), moyens de production (elles ne détiennent que 1 % des terres agricoles), etc.
L’égalité répond à une double urgence : c’est une priorité politique car dans la lutte pour les droits humains il n’est pas acceptable que les femmes soient marginalisées. C’est aussi une priorité économique car permettre aux femmes de bénéficier des mêmes droits que les hommes peut les encourager à avoir, elles aussi, un travail rémunéré. Les revenus des femmes sont majoritairement investis dans les activités d’éducation, de santé, dans les besoins quotidiens de la famille et participent donc à l’amélioration des conditions de vie des populations. Assurer l’égalité au travail c’est donc reconnaître la part importante apportée par les femmes à l’économie, leur donner un pouvoir économique au sein des familles et des communautés, c’est aussi leur donner confiance en elles. L’égalité est à la fois une condition et un moyen pour un développement humain durable et un levier pour plus de justice sociale.
Le commerce équitable encourage les initiatives économiques dans lesquelles la place des femmes est reconnue et où elles ont les mêmes droits que les hommes. Les filières de commerce équitables participent donc concrètement au combat contre les discriminations et pour une juste place des femmes dans nos sociétés.
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