Le climat change, n’oublions pas la pêche et l’aquaculture !

Philippe Favreliere

Le 1 juin 2009, un groupe de 16 organisations internationales (1) ont lancé un appel d’urgence auprès des décideurs et négociateurs sur le climat afin que la pêche et l’aquaculture [1] ne soient pas oubliées dans les discussions comme ce fut le cas dans le protocole de Kyoto. Dans les années à venir, les communautés côtières seront parmi les populations les plus touchées par les changements climatiques.

La pêche et l’aquaculture contribuent de façon importante à la sécurité alimentaire et aux moyens d’existence et elles sont tributaires de la santé des écosystèmes aquatiques – mais leur importance est souvent méconnue et sous-évaluée.
 Le poisson (et les crustacés et mollusques) apportent des éléments nutritifs essentiels à 3 milliards de personnes et au moins 50 pour cent des protéines animales et des sels minéraux à 400 millions de personnes des pays les plus pauvres.
 Plus de 500 millions de personnes sont tributaires de la pêche et de l’aquaculture pour leurs moyens d’existence.
 L’aquaculture est le système de production alimentaire qui connaît la croissance la plus rapide au monde, soit 7% par an.
 Les produits halieutiques sont parmi les aliments

Notes

[1Élevage d’animaux ou de plantes aquatiques. Selon les espèces, on parle d’algoculture (culture d’algues), conchyliculture (coquillages), crevetticulture (crevettes), ostréiculture (huîtres), salmoniculture (saumon), etc.