Le capitalisme, dans son mode d’organisation de la production et de la distribution des biens, est basé sur le profit et l’exploitation et a réduit la nourriture à un simple statut de marchandise. Les aliments sont vendus sur le marché comme n’importe quel autre produit, sont soumis à la spéculation et ne suivent plus les coûts de production. La terre est accaparée par une petite oligarchie et la nourriture est contrôlée par les multinationales de l’agroalimentaire. Quelles solutions s’offrent à nous ?
Tout d’abord, la nourriture n’est pas une marchandise. Il faut défendre le principe de la souveraineté alimentaire qui est le droit pour tout un chacun de produire sa propre nourriture (au niveau individuel, communautaire ou d’un État). Il faut également une réforme agraire mondiale qui permette à cette souveraineté alimentaire d’être effective :
- la terre doit être un bien commun et non l’objet de convoitise
- l’agroécologie doit être encouragée par les gouvernements
- les semences doivent être considérées comme un patrimoine mondial de l’humanité et ne doivent pas être soumises à des brevets
- la diversité alimentaire doit être maintenue
- la transformation des aliments doit se faire d’une manière coopérative
- les pratiques du commerce international doivent changer au profit d’échanges complémentaires et solidaires.
La nourriture n’est pas une marchandise, c’est un droit !