« La non-violence, c’est radical ! 

Une initiative sur la non-violence

, par Agenda de la Solidarité Internationale

Chaque mois, à travers une thématique, l’agenda de la solidarité internationale propose de revenir sur deux initiatives portées par des associations, citoyen·nes, ONG, etc. pour comprendre les grandes problématiques internationales, montrer le pouvoir des mobilisations et donner des envies d’engagement.
Nous vous offrons donc, tout au long de l’année, des extraits de notre agenda.
En octobre, la lumière est mise sur la non-violence.

© Aurélie Mutel / EMI / Non-Violence XXI

Dans la continuité de sa campagne « Pourquoi la non-violence est-elle révolutionnaire ? » démarrée en 2019, Non-Violence XXI, plateforme associative qui réunit des mouvements et collectifs français non-violents engagés dans les luttes pour une transition écologique et sociale, souhaite poursuivre son travail de plaidoyer sur l’action non-violente comme force de transformation radicale.
Sa nouvelle campagne intitulée « La non-violence, c’est radical ! » s’inscrit dans cette volonté à travers la mise en place d’un dispositif de sensibilisation et d’éducation populaire. Au programme, une exposition réalisée par des étudiant·es en graphisme de l’EMI (École des Métiers de l’Information) et plusieurs événements associés : rencontres-débats, conférence gesticulée, université d’été, etc. Cette exposition est composée de 12 affiches et 12 comptes-rendus d’actions non-violentes : blocage des entrepôts d’Amazon, mariage de deux hommes à la mairie de Bègles en 2004, désarmement de l’Euskadi ta Askatasuna (ETA) en avril 2017, vols de chaises afin de dénoncer l’évasion fiscale, blocage contre la « République des pollueurs » à la Défense en 2019…

À travers cette campagne, il s’agit de mettre en lumière les principes et l’efficacité de la non-violence active et du concept de désobéissance civile. L’objectif est de déconstruire les idées reçues sur la non-violence et d’engager toujours plus de personnes dans la réflexion, dans une remise en cause de la culture de la violence et dans une action construite et réfléchie. En offrant à chacun·e la possibilité d’interroger son point de vue et ses pratiques, de s’approprier des outils non-violents pour œuvrer à un changement en profondeur de notre modèle actuel, ce dispositif s’inscrit véritablement dans un processus d’éducation populaire.

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