Certaines institutions internationales prennent des gants et maintiennent un peu d’ambiguïté sur le thème de « l’économie verte », une idée qui semble sympa (qui peut être contre une économie plus écologique ?) mais sur laquelle je reviendrai car son usage par les dominants et par les milieux d’affaires n‘est pas innocent. Mais, avec l’OCDE, pas de gants. Ce qui est mis en avant c’est la poursuite de la croissance à l’infini, en y intégrant la nature comme nouveau grand facteur de production (ce qui est le cas depuis toujours, mais on vise à monter d’un cran dans son exploitation productive) et comme champ d’investissement prioritaire d’un capitalisme vert ou verdi.
Le récent rapport de l’OCDE « Vers une croissance verte : suivre les progrès. Les indicateurs de l’OCDE » (146 pages) entre dans cette problématique par les indicateurs. Cela rend plus concrètes ses visions de l’avenir souhaitable. On y trouve une définition de la croissance verte et un cadre d’analyse de ses dimensions, ressorts ou « facteurs ». Voici la définition.