L’accès à l’eau est terriblement inégal à Nairobi. La Banque mondiale, la Nairobi Water Company et les économistes du développement exploitent ce contexte injuste pour faire des expérimentations sur les Kényan·es pauvres.
Les coûts de main-d’œuvre représentent une grande partie des dépenses dans le secteur du numérique en particulier pour "l’étiquetage" qui consiste à visionner et taguer des contenus. Ce travail est sous-traité à des acteurs spécialistes comme Sama aux États-Unis ou Majorel au Luxembourg qui disposent de filiales au Kenya. Une plainte déposée au Kenya dénonce les conditions matérielles et psychologiques déplorables dans lesquelles les étiqueteurs travaillent.
Les recherches menées par Simon Counsell et Survival International sur un projet de compensation carbone sur des terres autochtones dans le nord du Kenya soulèvent des questions majeures sur la crédibilité des revendications du projet, ainsi que sur l’impact potentiel sur les droits et les moyens de subsistance des peuples pastoraux autochtones qui vivent sur ces terres.
Depuis la production de la première culture OGM en 1983, ces cultures ont soulevé d’importantes préoccupations environnementales et sanitaires.
S’il est clair que l’insécurité alimentaire menace la vie de millions de Kényan·es, la levée de l’interdiction des OGM n’est pas la solution.
Les Ogiek étaient les gardiens de la forêt de Mau bien avant l’avènement de l’État kenyan. Des vagues successives d’accaparements et d’expulsions ont, toutefois, marginalisé et spolié les Ogiek de l’accès à la terre, alors que la forêt a été dégradée par la surexploitation et l’agriculture.
Le système de paiement et de transfert d’argent de personne à personne par la téléphonie mobile est novateur et suscite beaucoup d’enthousiasme. Une grande partie de cet engouement provient de l’idée selon laquelle la technologie financière pourrait améliorer considérablement les conditions de vie des pauvres. Mais est-ce vraiment le cas ?
Wangari Maathai, professeure en médecine vétérinaire, biologiste et militante, fonde le mouvement de la ceinture verte, the Green Belt Movement, sous l’égide du Conseil national des femmes du Kenya (NCWK), en 1977. Ce mouvement lutte ainsi contre la déforestation et la dégradation de l’environnement.