Gros Plan sur Ebrahim H. Abdulla et Abdulla M. Hussain (GFBTU-Bahreïn)

Par Samuel Grumiau, avec Natacha David

, par Confédération syndicale internationale (CSI)

« Nous demandons que les travailleurs licenciés soient réintégrés et que stoppent les attaques contre les syndicats »

Au cœur du mouvement en faveur de réformes démocratiques et de justice sociale du 14 février qui a suscité une répression sanglante des autorités [1], la centrale syndicale bahreïnie GFBTU [2] a fait l’objet de très violentes attaques. Ebrahim H. Abdulla ,secrétaire général adjoint de la GFBTU, et Abdulla Mohammed Hussain, assistant secrétaire général pour les relations arabes et internationales, reviennent sur ces attaques antisyndicales et sur les licenciements massifs [3], deux questions que la GFBTU veut inscrire à l’agenda du dialogue national qui vient de s’ouvrir le 1er juillet.

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Notes

[1La répression a fait 24 victimes et des centaines d’arrestations. Deux personnes arrêtées sont par la suite décédées en prison.

[2General Federation of Bahrain Trade Unions (GFBU). La centrale syndicale bahreïnie chapeaute quelque 70 syndicats représentant plus de 20.000 membres.

[3Au total, près de 2000 licenciements ont été dénombrés, soit 1,8% de la main-d’œuvre. Parmi ceux-ci, 8 membres de la direction du GFBTU et une quarantaine de dirigeants syndicaux. Dans un premier temps, les licenciements étaient concentres dans les grandes entreprises, avant de s’étendre aux autorités publiques, notamment les ministères de la santé et de l’éducation.