Cet article montre que l’épreuve du pouvoir et les négociations semblent avoir obligé Alexis Tsipras à abandonner une part de son programme électoral. Un an après son arrivée à la tête du gouvernement, Syriza semble être passé de la défense de ceux qui étaient frappés par la crise à la sécurisation des plus défavorisés. Il reste progressiste sur le plan sociétal, mais contraint, dans la transformation sociale annoncée, par la gestion d’un troisième mémorandum qu’il a lui-même signé et fait ratifier par son parlement. Le programme pré-électoral n’aura pas résisté à la machine européenne.
Grèce : d’un janvier 2015 couleur cerise à janvier 2016 aux teintes grises
Il y a un an, l’arrivée de Syriza en tête des élections défrayait les chroniques partout dans le monde. Une « victoire historique » : tel était le leitmotiv qui s’affichait en gros dans la plupart des journaux. Bilan.