Environnement et pollution en Russie et en Asie centrale : l’héritage soviétique

Les dossiers de la Documentation française, septembre 2007

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Cinq des dix endroits les plus pollués de la planète se situeraient en Russie et en Asie centrale, selon l’ONG environnementale américaine, Blacksmith Institute. L’éclatement de l’Union soviétique en quinze pays indépendants en 1991, a permis à la Russie d’échapper en partie à ses responsabilités, puisque certains des sites les plus dévastés se trouvent désormais hors des frontières russes. Pour n’en citer que quelques-uns parmi les plus emblématiques, Tchernobyl se situe en Ukraine tandis que la mer d’Aral ainsi que le polygone d’essais nucléaires de Semipalatinsk sont en Asie centrale. Cette dernière région a été probablement l’une des principales victimes de la politique soviétique d’industrialisation intensive ainsi que de la course aux armements qui a accompagné la Guerre froide. Quant à l’immense Russie elle-même qui représente 12 % des terres émergées, elle n’est pas épargnée, puisqu’on évalue à 40 % la proportion de son territoire qui serait gravement ou moyennement pollué et à 75 % la proportion de ses eaux de surface devenues impropres à la consommation.

Sommaire
 Introduction
 Cimetières de sous-marins et zones d’essais nucléaires : les séquelles de la Guerre froide
 Armes chimiques et bactériologiques en Russie et en Ouzbékistan
 Tchernobyl, 20 ans après
 Pollution chimique en Asie centrale : la vallée de la Ferghana
 Mer d’Aral : une catastrophe écologique
 Une eau polluée : la mer Caspienne
 Quel avenir pour l’écologie en Russie et en Asie centrale ?

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