Entre géopolitique et changement climatique, la Crimée lutte pour l’accès à l’eau

, par LEVRESSE Estelle

Simferopol
Photo : Дмитрий Cкляренко (Wikimedia Commons CC BY 3.0)

La péninsule de Crimée souffre d’une grave pénurie d’eau. Dans les régions les plus touchées de Simferopol et de Bakhtchissaraï, les réserves sont largement en dessous du seuil critique.

Plusieurs raisons sont liées à ce manque d’eau. Tout d’abord, depuis l’annexion de ce territoire, alors ukrainien, par la Russie en 2014, l’Ukraine a coupé le canal de Crimée du Nord qui approvisionnait en eau 85 % de la péninsule. De nombreux puits sauvages sont apparus qui pompent beaucoup plus d’eau qu’il ne faudrait.

De plus, les conditions climatiques changeantes affectent la région qui connaît de plus en plus de périodes de sécheresse, dont une année 2020 particulièrement pauvre en précipitations.

Non seulement l’eau devient rare, mais le manque d’entretien des infrastructures favorise le gaspillage et la détérioration de sa qualité.

Jusqu’alors, peu de solutions satisfaisantes ont été amenées par les autorités locales, et les citoyens qui alertent et dénoncent le manque d’actions et la corruption liés à la gestion de l’eau, risquent d’être durement sanctionnés.

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