Durban, un bilan au-delà de l’arène officielle

Par Maxime Combes

, par Mouvements

La justice climatique en quête d’une stratégie globale

Beaucoup a déjà été dit et écrit sur la dernière conférence internationale sur le climat qui s’est tenue à Durban (Afrique du Sud - COP17) en décembre dernier. Principalement, voire quasi-exclusivement à partir des négociations entre les pays. Dans les commentateurs pris globalement, il y a ceux qui, dans la continuité de la position officielle de l’Union Européenne et de la France, se satisfont une nouvelle fois du compromis final, « le maximum de ce que l’on pouvait obtenir », et ceux qui dénoncent des négociations incapables d’infléchir le cours des choses en prenant des décisions, notamment de réductions d’émissions, qui soient à la hauteur des défis climatiques auxquels nous sommes confrontés [1] . Dans les deux cas, et bien qu’étant partie prenante de cette seconde catégorie, de telles analyses font la part belle à l’arène officielle, délaissant les dynamiques à l’oeuvre dans la société civile et, qui plus est, dans les sociétés. Si ce texte n’a pas la prétention d’éclairer l’ensemble de ces dynamiques, il a pour objectif de relater quelques-uns des éléments saillants des initiatives de la société civile qui se sont déroulés à l’extérieur des négociations officielles, à Durban et ailleurs, afin de discuter quelques hypothèses de compréhension et quelques propositions déjà sur la table. Ce texte ne prétend pas épuiser ce travail d’analyse et de réflexion. Il est absolument nécessaire de l’approfondir. Ce d’autant plus qu’année après année, les critiques sur l’intérêt de participer à de telles conférences de l’ONU, souvent légitimes et parfois justifiées, se font plus fortes.

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