Des associations de femmes au Maroc militent pour que l’égalité des sexes soit inscrite dans la Constitution, profitant en plein printemps arabe de l’annonce de réformes constitutionnelles par le roi Mohammed VI.
"La démocratie implique l’égalité entre tous les citoyens, donc sans égalité entre les sexes, il n’y a pas de démocratie", lance, décidée, Tahani Madmad, étudiante de 20 ans qui milite dans le Mouvement de contestation du 20 février.
"L’égalité homme/femme est très présente dans les revendications du 20 février", se félicite-t-elle. "C’est l’occasion ou jamais de changer les choses", dit la jeune femme.