Déchets électroniques : pas de ça chez moi

Mars 2008

, par Greenpeace France

Les Nations unies estiment que 20 à 50 millions de tonnes
de déchets d’équipements électroniques et électriques (DEEE, également appelé "e-déchets") sont générés chaque année dans le monde, ce qui représente plus de
5% de l’ensemble des déchets ménagers. Peu
d’informations sont disponibles sur la destination finale de
ces quantités importantes de déchets électroniques.

Disparaissent dans ces « flux invisibles » les déchets qui ne
sont pas récupérés via les systèmes responsables de
collecte, de valorisation et de recyclage et qui, par
conséquent, échappent à toute forme de comptabilité.

Une partie de ces déchets n’ont sans doute pas quitté
nos greniers, nos caves ou nos garages ; d’autres sont
envoyés en décharge ou en incinération, ce qui porte
atteinte à l’environnement et à la santé. Les DEEE restant
sont exportés, souvent illégalement, vers des décharges
sauvages en Afrique ou des filières de recyclage
informelles et rudimentaires en Asie. Des personnes,
parmi lesquelles beaucoup d’enfants, qui travaillent dans
ces décharges sont exposées à un cocktail de
substances toxiques lorsque les composants du produit
sont séparés. Cela entraîne également une importante
pollution de l’eau et de l’air.

Les quantités de déchets électroniques générés devraient
connaître une forte augmentation dans les années à venir,
à la fois dans les pays industrialisés et dans les pays en
développement. Dans ces derniers, la quantité de déchets
électroniques devrait tripler d’ici à 2010.

* Lire le rapport "Déchets électroniques : pas de ça chez moi" (pdf, 12p.)