Birmanie : face à la répression, quel avenir pour les femmes ?

, par Asialyst , DEBOMY Frédéric

Crédit : Pacific Wanderer (CC BY-NC 2.0)

Au mois de septembre 2021, l’Assemblée générale de l’ONU doit voter la reconnaissance ou non du Gouvernement d’unité nationale (NUG) comme institution légitime pour représenter la Birmanie. Ce gouvernement récent, composé pour un tiers de femmes, a été formé par des parlementaires ayant échappé aux arrestations suite au coup d’état militaire en février 2021.

Dans une société birmane encore très traditionnelle qui laisse peu de place aux femmes, cette reconnaissance internationale serait un signe fort pour elles.

En participant activement aux nombreuses manifestations qui ont suivi le putsch, les femmes birmanes ont contesté les normes culturelles qui veulent qu’elles ne s’intéressent pas à la politique et soient perçues comme faibles et indécises.

Bien sûr Aung San Suu Kyi, ancienne Première ministre, a fait figure d’exception, mais elle était fille du héros national.

Malgré les violences sexuelles subies par les femmes arrêtées et les prisonnières politiques, de nombreuses femmes se sont investies dans la résistance, et se sont fait entendre souvent plus franchement que les manifestants, en s’attaquant parfois aux symboles forts de la masculinité birmane. Il a été estimé que 60% des participant.es aux manifestations étaient des femmes.

Dans cet article, Frédéric Debomy appelle la France à soutenir la reconnaissance de ce gouvernement d’unité nationale qui pourrait porter l’espoir d’un avenir meilleur pour les femmes birmanes.

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