Commerce équitable : une démarche durable

Bibliographie sur le commerce équitable

, par CDTM de Paris

Comprendre la démarche

Le commerce équitable
DOUSSIN, Jean-Pierre – PARIS : PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE (Coll. QUE SAIS-JE ?), 2009/05, 126 P.
Les inégalités entre le Nord et le Sud sont à l’origine de la démarche du commerce équitable. Il repose sur un certain nombre d’exigences qui le distinguent du commerce traditionnel. Il existe plusieurs types d’acteurs (associations, entreprises...) qui œuvrent dans divers domaines : vente d’alimentaire, d’artisanat, tourisme... mais également à la sensibilisation des consommateurs. Afin de garantir le caractère équitable des produits commercialisés, des systèmes de certification ont été mis en place. La réussite de la démarche dépend de l’engagement des consommateurs au Nord, conditionné par la certitude que leur achat d’un produit équitable aura des retombées positives pour son producteur. Son succès croissant fait qu’il se trouve confronté à de nouveaux défis : l’extension au Nord, la mise en place d’un label qui fasse l’unanimité et ses rapports avec les grands acteurs économiques.
https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=49601

Dictionnaire du commerce équitable : État des lieux des recherches universitaires
BLANCHET, Vivien ; CARIMENTRAND, Aurélie - Edition. Quae, 2012, 264 p.
Porté par un effet de mode, le commerce équitable connaît un fort développement qui ne se dément pas depuis une vingtaine d’années. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Quels sont les acteurs locaux et internationaux ? Qui l’a inventé et quelles sont les filières concernées ? Voici un dictionnaire qui permet de répondre à ces questions fondamentales, regroupées par grands thèmes : "bio-équitable", "certification", "économie sociale et solidaire"... Une bibliographie conséquente termine ce dictionnaire. Sont ainsi traités non seulement les principes et l’éthique du commerce équitable, mais aussi ses différents acteurs.
https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56976

Du commerce oui, mais différemment : succès et défis du commerce équitable
FAIR TRADE ADVOCACY OFFICE, octobre 2006, 187 p.
Le comité éditorial de cet ouvrage réunit des représentants des quatre réseaux du commerce équitable : FLO (Fairtrade Labelling Organizations), IFAT (International Federation of Alternative Trade), NEWS ! (Network of European Worldshops) et EFTA (European Fair Trade Association).
Soixante ans après ses débuts en 1946, le commerce équitable est devenu un mouvement mondial. Ce succès provient de deux approches différentes, l’approche intégrée (l’importation directe par les organisations de commerce équitable de biens produits par de petits producteurs) et l’approche labellisée. Un des défis est l’harmonisation de ces deux systèmes. A travers différentes approches, (notamment auprès des producteurs et sur les pratiques des entreprises) et quatre études de cas représentatifs (le coton et les textiles, le café, l’artisanat et le riz), ce livre explore les différentes facettes du commerce équitable.
https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=47919

Commerce équitable : entre amplification et instrumentalisation
CARIMENTRAND, Aurélie ; SARRAZIN, Emilie ; CACERES BENAVIDES, Zina (sous la dir.) - Revue internationale des études du développement, n°240, octobre-décembre 2019, 221 p., Paris, Editions de la Sorbonne.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le mouvement du commerce équitable (CE) s’est peu à peu constitué en vue de promouvoir une réduction des injustices dans les échanges internationaux. Après avoir intégré les trois piliers du développement durable dans les années 2000, le mouvement du CE s’affirme comme un modèle dans la poursuite des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. La "Charte internationale du commerce équitable" lancée en 2018, clarifie ces objectifs, en précise les approches génériques, énonce une vision commune du monde ambitieuse qui renvoie au concept d’économie humaine.
https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76945

Documents en ligne :

De la production à la consommation : une mondialisation équitable est-elle possible ?
Max Havelaar France, 2018, 32 p.
A l’occasion de ses 25 ans, Fairtrade/Max Havelaar France a organisé en novembre 2018 un colloque en partenariat avec Global Compact France, le Comité 21, la Fabrique écologique et l’Association 4 D. Ce colloque s’interroge sur les capacités du commerce équitable à donner une réponse pertinente aux défis posés par la mondialisation qui a largement échoué à protéger les plus faibles et préserver les ressources. Des prises de conscience émergent et de nouveaux mouvements apparaissent, considérant qu’un développement durable exige un commerce plus bénéfique pour tou.tes. Même si le commerce équitable n’est qu’un marché de niche, il est ancré dans le réel et a fait ses preuves. Il peut faire modèle et a du potentiel. Ce colloque a organisé 4 tables rondes : Les objectifs de développement durable (ODD) vont-ils inspirer de nouvelles régulations du commerce mondial ; Rôles et impacts des labels sociaux et environnementaux pour rendre l’économie plus durable ; Quels effets sur les entreprises de la loi sur le devoir de vigilance ; Est-ce aux marques ou aux consommateur.rices de faire le premier pas en faveur de produits responsables ?
https://www.maxhavelaarfrance.org/fileadmin/fairtrade/documents/ACTES_DU_COLLOQUE_UNE_MONDIALISATION_EQUITABLE_EST-ELLE_POSSIBLE.pdf

Modes de production et de consommation responsables : le commerce équitable est-il un outil efficace pour atteindre les ODD ?
Equité (Bulletin de la Fédération Artisans du Monde), n°21, mars 2019, 20 p. - Site de artisansdumonde.org
En 2015, après deux années de négociations, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté 17 objectifs de développement durable (ODD). Cet agenda 2030 est un cadre de référence planétaire pour infléchir la courbe de développement actuel du monde. Chaque pays a pour mission de le mettre en œuvre. Le douzième objectif de cet agenda vise à établir des modes de production et de consommation responsables et durables. Cet objectif est au cœur des engagements du mouvement Artisans du Monde qui, depuis quatre décennies, travaille pour proposer une alternative crédible au commerce conventionnel, responsable de dégâts environnementaux et sociaux. Par ses activités, Artisans du Monde propose un autre mode de commerce en respectant l’égalité femme-homme ; les droits humains, économiques, sociaux et environnementaux ; un prix juste et un salaire décent. Pour montrer l’intérêt des principes du commerce équitable, des études d’évaluation de deux filières agroalimentaires (cacao et café) comparent les circuits conventionnels et les circuits de commerce équitable. Elles ont mis en évidence les coûts cachés de la filière conventionnelle qui sont payés par les pays producteurs et non par les entreprises bénéficiaires du commerce. De ce constat, le commerce équitable est une réponse intéressante aux ODD et, pour mieux le faire connaître, il est important de développer, avec une pédagogie innovante, une éducation au commerce équitable.
https://www.artisansdumonde.org/ressources/publications/bulletin-equite-odd

Producteur·rices - Etudes d’impact 

Commerce équitable : entre amplification et instrumentalisation
CARIMENTRAND, Aurélie ; SARRAZIN, Emilie ; CACERES BENAVIDES, Zina (sous la dir.) - Revue internationale des études du développement, n°240, octobre-décembre 2019, 221 p., Paris, Editions de la Sorbonne. (voir le résumé plus haut)
https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76945

Des certifications inutiles ? Les relations asymétriques entre coopératives, labels et cacaoculteurs en Côte d’Ivoire
RUF, François ; LEITZ, Enrique ; GBOKO, Kouamé Casimir ; CARIMENTRAND, Aurélie
In Revue internationle des études du développement, n°240, 4ème trimestre 2019, p. 31-61
Les certifications misent sur les petites coopératives et sur des partenariats "engagés" pour promouvoir des moyens d’existence durables. Dans la filière du cacao en Côte d’Ivoire, marquée par l’appauvrissement des planteurs, ces derniers se méfient des coopératives. L’enquête, menée par les chercheurs auteurs de cet article, montre que la majorité d’entre elles ne sont que des anciennes entreprises privées reconverties. Dans ces conditions, les bénéfices issus des labels dits de "développement durable" ne sont pas équitablement répartis.
https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76994

Effets et limites du commerce équitable Fairtrade sur les producteurs de café arabica d’une région de piémont andin, au Pérou
BOUEDRON, Elise ; COCHET, Hubert ; BELCHI, Paul
In Revue internationale des études du développement, n°240, 4ème trimestre 2019, p. 147-175
Cette étude comparative est une analyse diagnostic des conditions dans lesquelles des planteurs de café du piémont andin, au Pérou, ont pu s’engager dans le commerce équitable sous le label Fairtrade International. Les membres des coopératives certifiées ont vu leurs revenus augmenter significativement (de 15 % à 50 %) par rapport aux revenus des producteurs restés indépendants. Cependant ces différences dépendent aussi d’autres facteurs comme l’accès à la terre ou la spécialisation caféière.
https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76999

Document en ligne

Participatory Analysis of the Use and Impact of the Fairtrade Premium
Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés (LISIS) UMR ESIEE Paris, INRA – UPEM n°1326 / FRE CNRS n°3705, 2019, 124 p.
Sur une année, la prime versée aux communautés de Fairtrade International est 117 millions d’euros. D’où l’importance de cette étude, commanditée par les agences de Commerce Équitable Allemagne et International, pour mieux analyser son usage et son efficacité. L’étude concerne les années 2017 et 2018. La prime couvre un panel assez vaste d’utilisations : santé, éducation, technique agricole, infrastructure communautaire, investissement,.. Elle est également utilisée pour effectuer des paiements directs aux producteur.rices, sous forme d’argent ou de bonus. Son impact est d’autant plus bénéfique à la communauté que les décisions sont prises de façon participative, dans l’acceptation générale et en adéquation réelle avec les besoins. On peut regretter que les travailleur.ses saisonnier.ères ne soient pas toujours associé.es à ces décisions. A partir de nombreux entretiens, ce rapport explore, en détails, différents cas de communautés : un groupement producteur de bananes au Pérou, un autre producteur de café et cacao au Pérou, un autre de bananes en Équateur, un autre de cacao en Côte d’Ivoire et un de fleurs au Kenya. Le rapport propose plusieurs pistes pour améliorer les performances de cette prime.
https://www.fairtrade.net/library/participatory-analysis-of-the-use-and-impact-of-the-fairtrade-premium

Femmes et commerce équitable, en ligne

Commerce équitable et égalité des genres
Equité, mai 2018, n°20, 24 p.
Ce numéro spécial approfondit le thème de la Quinzaine du commerce équitable 2018. Malgré de nombreuses conférences internationales sur la question de l’égalité hommes-femmes et les engagements des États pour mettre en œuvre des politiques favorables, l’égalité hommes-femme reste une illusion et menace même de compromettre de manière concrète et mesurable les objectifs du développement durable de l’ONU. Pour les organisations de commerce équitable, l’égalité hommes-femmes au sein des filières est inscrite dans leurs principes et dans tous les cahiers des charges des labels de commerce équitable. Cette égalité fait l’objet de la Campagne actuelle « Fairchanges.org » pilotée par Oxfam-Magasins du Monde. Le commerce équitable est un outil de promotion des droits des femmes avec un objectif d’émancipation et d’autonomisation. Ce numéro présente quelques témoignages de femmes actives dans des organisations de producteur.rices (Égypte, Sri Lanka, Colombie).
https://www.artisansdumonde.org/ressources/espace-multimedia/bulletin-equite-n-20-commerce-equitable-et-egalite-des-genres

Comportement des consommateur·rices

Consommer moins, consommer mieux
PAPIN, Serge ; PELT, Jean-Marie - PARIS : AUTREMENT ; LA CROIX, 2009, 124 p.
Victime de ses excès, la société de consommation serait vouée à disparaître pour laisser la place à des consommateur.rices devenu.es « responsables ». Qualité des produits, qualité du service, prix réduits et proximité vont-ils devenir les maîtres mots d’une nouvelle consommation à échelle humaine ?
https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50526

Documents en ligne

Baromètre 2018 de consommation et de perception des produits biologiques en France
AGENCE BIO, janvier 2019, 121 p.
Enquête réalisée par l’Agence bio auprès d’un échantillon de 2 000 Français. Le marché des produits bio semble atteindre un seuil de maturité en se stabilisant à un bon niveau et les jeunes vont poursuivre ce type de consommation. Les exigences des consommateur.rices quant à la transparence des informations, au renforcement de la réglementation et aux contrôles des produits se sont accrues. Les lieux d’achat se diversifient mais la grande distribution a fait une forte percée en 2018 atteignant 49 % des ventes totales de produits bio (progression de 22,6 % sur l’année précédente). Le prix est le principal frein à l’achat. Il est à noter un taux croissant de personnes qui doutent de réelles retombées financières en faveur des producteurs d’où l’importance d’une communication transparente et continue.
https://www.agencebio.org/wp-content/uploads/2019/02/Rapport_Barometre_Agence-Bio_fevrier2019.pdf

Consumer Survey Report : A baseline survey on EU consumer attitudes to sustainability and supply chain transparency in the fashion industry
FASHION REVOLUTION, novembre 2018, 44 p.
Cette enquête a été réalisée dans le cadre du projet "Trade Fair, Live Fair", projet porté par la Commission européenne, afin de répondre aux objectifs du développement durable. Ce projet regroupe une trentaine d’organisations européennes de commerce équitable. L’enquête a concerné 5 000 personnes entre 16 et 75 ans dans 5 pays de l’Union européenne (Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Espagne). Elle cherche à déterminer les attentes des consommateur.rices sur les informations qu’ils et elles souhaiteraient obtenir concernant la fabrication des vêtements qu’ils et elles achètent. A partir des résultats, ce rapport donne un certain nombre de recommandations aux industriels et aux pouvoirs publics.
https://www.fashionrevolution.org/wp-content/uploads/2018/11/201118_FashRev_ConsumerSurvey_2018.pdf

Certification - Garantie, en ligne

Guide international des labels de commerce équitable
COMMERCE EQUITABLE FRANCE ; FAIR WORLD PROJECT ; FAIRNESS ; FORUM FAIRER PROJECT, décembre 2019, 5ème édition, 124 p. – Site commercequitable.org
Ce guide est un outil de base pour mieux comprendre à quelles exigences correspondent tous les labels relevant du commerce équitable et en quoi ils diffèrent les uns des autres. Les labels du commerce équitable sont des labels privés et diversifiés d’où la nécessité de savoir ce qu’ils certifient. Ils sont utilisés dans le secteur de l’agroalimentaire, du textile, des cosmétiques et du tourisme. Ce guide présente les huit labels ou systèmes de garanties se revendiquant du commerce équitable. Ils sont évalués selon une grille d’analyse détaillée concernant le contenu des référentiels et les conditions d’éligibilité. Pour chaque label, cette grille examine et note (de 0 à 3) le respect des critères économiques, sociaux, environnementaux, de gouvernance et de sensibilisation. Elle indique également les modalités de contrôle (audits, coût de la certification,...). Ce guide examine aussi, point par point, d’autres labels de commerce équitable relevant d’initiatives locales : Paysans d’ici, Biopartenaire, Naturland Fair, Ensemble solidaires avec les producteurs, Agri-Éthique, Fair Trade Libanon, Comercio Justo, etc. Ce guide évalue également trois labels de développement durable : Bonsucro (pour la canne à sucre) ; UTZ-Rainforest (pour cacao, thé, café, rooibos, huile de palme, etc.) ; Better Cotton Initiative (pour le coton). Et enfin ce guide présente quatre labels créés par des multinationales : Cocoa Life (Mondelez) ; Cocoa Plan (Nestlé) ; AAA Nespresso ; C.A.F.E. Practices (Starbucks). Ces derniers labels reposent sur des cahiers des charges internes donc difficiles à évaluer. Ce guide propose une version en anglais.
https://www.commercequitable.org/wp-content/uploads/guide-label-2019-francais-web.pdf

Grande distribution – Grandes entreprises, document en ligne

Derrière le code-barre, des inégalités en chaînes !
OXFAM INTERNATIONAL, juin 2018, 118 p. - Site de oxfammagasinsdumonde.be
Campagne d’Oxfam International sur la souffrance au travail dans la chaîne d’approvisionnement des produits alimentaires. Ce rapport lance la nouvelle campagne d’Oxfam axée sur les causes profondes de la souffrance humaine qui sévit dans les chaînes alimentaires, avec des conséquences dramatiques dans tous les pays du monde. Cette analyse, basée sur de nombreuses études préalables, est accompagnée de tableaux statistiques, de notations, de témoignages et de récits d’expériences dans diverses régions. Le pouvoir colossal de la grande distribution permet à celle-ci de décider de tout, tout au long de la chaîne : le prix payé aux producteur.rices, nos habitudes alimentaires... et de travailler avec des pratiques opaques, voire déloyales. Les impacts d’une telle situation sont désastreux tant au niveau régional que mondial. Partout, on constate que des producteur.rices de notre alimentation ont des revenus inférieurs au seuil de pauvreté. Leur accès à l’alimentation et/ou à la scolarisation des enfants est difficile. Pour faire face, ils et elles sont parfois dans l’obligation d’abandonner leur terre, de recourir au travail des enfants, à des emplois précaires, des horaires excessifs et toute forme de violation des droits humains, alors qu’à l’autre bout de la chaîne les rendements financiers et les salaires des plus hauts responsables sont exorbitants. La grande distribution alimente les inégalités planétaires et ce constat continue à s’aggraver. Il est urgent de rééquilibrer les pouvoirs et de mener des actions à plusieurs niveaux : États, producteur.rices, grande distribution, citoyen.nes. Les États doivent mieux protéger les paysan·nes et travailleur·ses, mettre un frein aux abus de pouvoir de la grande distribution et promouvoir d’autres modes alimentaires. Les consommateur.rices ne devraient plus accepter d’acheter des produits issus de la souffrance humaine. Les producteur.rices devraient pouvoir s’organiser pour mieux valoriser leur travail. Quant à la grande distribution, même si certains progrès ponctuels sont à noter, elle devrait infléchir sa politique destructrice, mieux informer les consommateur.rices (étiquetage numérique, par exemple) et négocier pour une redistribution plus juste de la chaîne de valeur.
Présentation courte : https://www.oxfam.org/fr/publications/derriere-le-code-barre-des-inegalites-en-chaines
Rapport intégral : https://oi-files-d8-prod.s3.eu-west-2.amazonaws.com/s3fs-public/file_attachments/cr-ripe-for-change-supermarket-supply-chains-210618-fr.pdf

Qui a le pouvoir ? Le tabou des pratiques commerciales déloyales en ligne de mire
Rapport réalisé à la demande de Fair Trade Advocacy Office, Traidcraft et Fair Trade Deutschland, novembre 2014, 61 p.
Ce rapport a été présenté le 18 novembre 2014 aux parlementaires européens.
Cette étude sur la concentration des pouvoirs dans la distribution des denrées alimentaires s’attache à en comprendre les raisons. Puis elle analyse les conséquences d’une telle situation qui engendre un déséquilibre économique et des pratiques commerciales inéquitables. Enfin elle donne quelques recommandations : une meilleure répartition des pouvoirs dans les circuits de distribution, plus de transparence, une politique européenne adaptée pour lutter contre ces pratiques et imposer les principes du commerce équitable.
https://www.commercequitable.org/wp-content/uploads/rapport_vf_qalp.pdf

Commerce équitable et environnement, documents en ligne 

Un commerce plus équitable pour accompagner la transition écologique et sociale
Delphine Pouchain, The Conversation, 20 août 2020
Alors que la pandémie de coronavirus constitue une occasion supplémentaire pour questionner nos manières de produire et de consommer, le commerce équitable sous toutes ses formes apparaît comme un modèle alternatif pertinent pour faire face aux réalités socio-économiques et environnementales.
https://theconversation.com/un-commerce-plus-equitable-pour-accompagner-la-transition-ecologique-et-sociale-143760

Commerce équitable et changement climatique : Soutenir une transition
Equité n° 17, avril 2015, 24 p.
Une analyse détaillée du rapport du GIEC confirme l’inévitable changement climatique si aucune réforme n’est entreprise. Puis elle dénonce trois facteurs qui contribuent au changement climatique : les accords économiques de libre échange, l’agro-industrie dominant le secteur agricole et l’habitude prise par les consommateur.rices d’acheter au moindre coût. Les pays du Sud sont les premières victimes et, en particulier, les petits producteur.rices qui doivent faire face à la dégradation de leurs exploitations et doivent s’adapter au changement climatique en trouvant de nouvelles techniques agricoles. Le commerce équitable, depuis de longues années, accompagne l’agriculture paysanne et ces petit.es producteur.rices tout au long de la production et la commercialisation de leurs produits. A ce titre, les organisations de commerce équitable sont partenaires de la transition climatique.
http://www.artisansdumonde.org/ressources/publications/bulletin-equite-commerce-equitable-et-changement-climatique

Justice économique : comment renforcer la résilience des agriculteurs et des agricultrices face aux dérèglements climatiques
Oxfam-Magasins du Monde, 29/11/2018, 3 p.
A la veille de la COP24 (Pologne, décembre 2018), le mouvement international du commerce équitable lance un appel sur la nécessité et l’urgence de prendre des mesures pour faire face aux dérèglements climatiques, en particulier pour les petits agriculteurs·rices de la planète. En effet ceux et celles qui possèdent moins de 2 hectares de terre - soit environ 500 millions d’exploitations agricoles dans le monde – produisent 80 % de l’alimentation consommée dans les pays du Sud. Or ils et elles sont les plus menacé·es par le changement climatique. Sécheresses extrêmes, inondations torrentielles, salinisations des terres, maladies des plants... d’où baisse des rendements, utilisation accrue d’intrants, coûts sociaux et environnementaux cachés. Ces problèmes s’ajoutent à la question récurrente de la volatilité des prix, des pratiques commerciales déloyales, du partage inégal de la chaîne de valeur. La justice économique est un moyen essentiel pour parvenir à la justice climatique. Depuis 40 ans, le commerce équitable montre qu’il est un modèle économique innovant et efficace pour un développement durable et la réduction de la pauvreté. A ce titre, le mouvement international du commerce équitable affirme, entre autres, "qu’une réponse mondiale à la menace du dérèglement climatique doit également viser l’éradication de la pauvreté ainsi que le développement durable. Cela implique de donner la priorité à des chaînes d’approvisionnement plus équitables et de veiller à ce que les petit·es producteur·rices et tous les acteur·rices de la filière aient accès à des moyens financiers et techniques pour mettre en œuvre une production et un commerce résilients face aux dérèglements climatiques ».
https://www.oxfammagasinsdumonde.be/blog/2018/11/29/justice-economique-comment-renforcer-la-resilience-des-agriculteurs-et-des-agricultrices-face-aux-dereglements-climatiques/#.XlFv6kpCeM8

Salaire décent, documents en ligne

Commerce équitable et travail décent : Quand le commerce devient un levier pour les droits des travailleurs-ses
Equité, n°19, mars 2016, 22 p. - Site de Artisans du Monde
Le secteur textile –entièrement libéralisé depuis 2005- constitue un excellent exemple des dérives d’une mondialisation libérale : la course au moindre coût donc au moins disant social, les règles de l’OIT non respectées, un climat de totale impunité et de vide juridique, alors que les conditions de travail et de salaire sont totalement inacceptables. Mais personne n’est responsable. Devant ce constat, les organisations de commerce équitable dénoncent ces abus depuis plusieurs années. Elles alertent les médias, interpellent les décideurs politiques et économiques, voire mènent des actions en justice pour pratiques commerciales abusives. Pour elles cinq points sont fondamentaux : un salaire permettant de vivre, la sécurité dans l’emploi, l’égalité des chances entre hommes et femmes, le renforcement des capacités, la liberté de s’organiser.
https://www.artisansdumonde.org/ressources/publications/bulletin-equite-commerce-equitable-et-travail-decent

Living wages now !
COLLECTIF DE L’ÉTHIQUE SUR L’ÉTIQUETTE ; CLEAN CLOTHES CAMPAIGN - 2015/10, 25 P. - Dossier du magazine
Les ouvrier.ères du textile sont toujours aussi mal traité·es : conditions de vie déplorables et salaires indécents qui ne permettent pas de satisfaire leurs besoins fondamentaux et ceux de leur famille. Ce rapport du Collectif de l’Éthique sur l’étiquette vient à propos pour étayer cette triste réalité. Il est construit sur de nombreux entretiens auprès d’ouvrier·ères du textile dans plusieurs pays (Cambodge, Haïti, Italie, Pologne). Il permet de dresser un état des lieux sur la situation de ces travailleur·ses et de leurs luttes pour obtenir de meilleures conditions de travail et un salaire décent. Il rend compte des nombreuses démarches, pétitions, lettres, etc. pour demander à l’industrie occidentale de l’habillement d’adopter une démarche plus responsable auprès de leurs fournisseurs directs et indirects. il note quelques succès mais globalement la situation reste déplorable.
https://ethique-sur-etiquette.org/IMG/pdf/ccc_lwnmagazine_fr.pdf

Etudes de produits, documents en ligne

Artisanats et commerce équitable : défis et perspectives sous le prisme du design
VANWAMBEKE, Estelle – Rapport d’Oxfam-Magasins du Monde, 2017, 62 p. - Site d’Oxfam-Magasins du Monde
On ne peut que constater une forte baisse des ventes des produits artisanaux équitables. Il n’y a pas assez d’innovations et cet artisanat s’adapte mal et trop lentement aux goûts des consommateur·rices. D’où un impact faible sur les communautés artisanes. Son modèle économique doit être réinventé. Fort de ce constat, Oxfam-Magasins du Monde a réalisé cette étude qui analyse, d’une part, la littérature existante sur le sujet et, d’autre part, le travail entrepris avec l’association d’artisanes guatémaltèques Aj Quen. Ce projet a été mené conjointement par une chargée de mission d’Oxfam-Magasins du Monde et un designeuse locale. Il s’agissait de trouver, avec toutes les parties prenantes, des solutions pour mieux s’adapter au marché tout en préservant la culture locale. Cette collaboration entre la designeuse et les artisanes semble porter ses fruits en améliorant la créativité et l’autonomisation des femmes. Ces pistes de réflexion pourraient être utilisées dans d’autres contextes.
https://www.oxfammagasinsdumonde.be/blog/etude/artisanats-et-commerce-equitable-defis-et-perspectives-sous-le-prisme-du-design/

La face cachée du chocolat : Une comparaison des coûts sociaux et environnementaux des filières conventionnelles, durables et équitables du cacao
BASIC, Plate-forme pour le commerce équitable (PFCE), 2016/05, 112 p.
Cette importante étude a été commanditée par la Plate-Forme du Commerce Equitable.
A partir d’enquêtes et expertises existantes et d’entretiens avec des acteurs de la filière, ce rapport étudie la filière cacao au niveau mondial et analyse 2 cas particulier : la Côte d’Ivoire et le Pérou. Globalement, la consommation augmente (3 % par an) et la production ne suit pas (croissance de 1,5 % par an). La filière représente 5 millions de petits producteurs et 7 grandes marques dominent le marché. Ce déséquilibre a des conséquences dramatiques pour la plupart des producteurs qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté d’où un cercle infernal : absence de sécurité financière, travail des enfants, déforestation, migrations, incapacité d’investir dans l’amélioration des cultures, problèmes sanitaires…
https://lebasic.com/wp-content/uploads/2016/06/Etude-Cacao-PFCE_Version-finale-FR_Mai-2016.pdf

Café : la success story qui cache la crise : Etude sur la durabilité de la filière du café
Etude du BASIC commanditée par Commerce Équitable France, Fairtrade Max Havelaar, Collectif "Repenser les filières", 2018, 165 p.
Le café c’est 9 millions de tonnes commercialisées, dont les trois quarts sont échangés sur les marchés mondiaux, soit 18 milliards de dollars à l’exportation ; 25 millions d’exploitations situées dans la région subtropicale, le plus souvent de moins de 5 ha. La filière comprend des millions de petits producteur·rices, des millions de consommateur·rices (avec un potentiel d’expansion) et seulement une poignée d’industriels qui a la main mise sur le marché. Cette asymétrie des rapports de force se fait au détriment des producteur·rices. Ceux·celles-ci touchaient 24 % de la chaîne de valeur en 1990 et seulement 16 % en 2017. S’ajoute la dégradation des cours mondiaux, la question du changement climatique qui affecte particulièrement la culture du café et la hausse du prix des intrants nécessaires à cette culture. Pour répondre à ces déséquilibres, plusieurs démarches alternatives ont vu le jour : certifications durables (Rainforest, par exemple), commerce équitable, café bio, certifications internes aux entreprises (4C, AAA, etc.). D’après les évaluations réalisées, le commerce équitable se révèle un outil bien adapté pour que les caféiculteur·rices augmentent leur revenu et améliorent leur production. Après cette vision d’ensemble, ce rapport étudie plus particulièrement trois cas : le marché du café entre Éthiopie-France, entre Colombie-France et entre Pérou-France. Il cherche à évaluer l’ampleur des impacts économiques, environnementaux et sociaux (les coûts cachés) sur les pays producteurs. L’enjeu de la répartition de la valeur est central et le besoin d’un cadre régulateur s’impose. Il faudrait penser collectivement l’articulation entre certifications équitables et biologiques, agroforesterie et régulations publiques.
https://lebasic.com/wp-content/uploads/2018/10/BASIC_Filiere-Cafe_Rapport-de-Recherche_Final_Septembre-2018_basse-r%C3%A9solution.pdf

La domination touristique : Points de vue du Sud
Alternatives Sud (Centre Tricontinental), n°3, vol.25, 2018, 16+86 p. - Editions Syllepse.
"Fait social total", le marché touristique international s’apparente aussi à un rapport de domination. Il met en présence - asymétrique - opérateurs, visiteurs et visités. Les premiers se concurrencent ou s’associent, les deuxièmes s’imitent ou se distinguent, les derniers se précipitent ou se retirent. Si la croissance continue du secteur repose sur sa massification et sa diversification, le droit à la mobilité récréative reste un privilège dont la démocratisation réelle déborderait les capacités d’absorption écologique du globe.
https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75044