La lutte des Amérindiens pour la récupération de leurs terres

Bibliographie sur la lutte des amérindiens

, par CIIP

Généralités

La grande révolte indienne
LE BOT, Yvon - PARIS : ROBERT LAFFONT, 2009/03, 365 P.
L’émergence indienne, phénomène majeur des dernières décennies en Amérique latine, exprime une demande de démocratie qui, au-delà des changements de régimes politiques, s’enracine dans le rejet du racisme hérité de la Conquête et de la colonisation. Combinant projet culturel, revendications sociales et aspirations démocratiques, les Indiens ont acquis une nouvelle visibilité dans tous les pays d’Amérique latine, qu’ils y représentent une part importante de la population (Équateur, Bolivie, Pérou, Guatemala, Mexique) ou qu’ils ne soient qu’une minorité plus ou moins significative (Colombie, Brésil, Nicaragua, Panamá ou Chili). De la Terre de Feu à la Californie, la longue marche indienne est constituée par une multitude d’acteurs, souvent des femmes, qui en luttant pour leur émancipation, contribuent à produire une planète multiculturelle.

Réveils amérindiens : Du Mexique à la Patagonie
RUDEL, Christian - PARIS : KARTHALA, 2009/01, 250 P.
Lorsque, le 18 décembre 2005, l’Indien aymara Juan Evo Morales Ayma remporta les élections boliviennes, tous les peuples autochtones de l’Amérique dite latine sentirent que cette victoire était aussi la leur, un couronnement de leurs longues luttes. Mais il reste des combats à mener. Car les Indiens doivent faire face à une recrudescence du racisme, de la xénophobie, des réactions de défense des classes et des pouvoirs établis depuis la Conquête, ainsi qu’à un danger plus sournois, l’uniformisation culturelle et la perte des valeurs traditionnelles, fondements de leurs sociétés. [Extrait résumé de l’éditeur].

Les Indiens vus par les Indiens du Nord-Est du Brésil
THYDEWAS - SEBASTIAN GERLIC, 2008
Pankararu, Kariri-Xocó, Tupinanmbá de Olivença, Pataxó Hãhãhãe, Pataxó do Prado - les Indiens de cinq nations de l’actuel territoire brésilien, les auteurs de ce livre - retracent à travers écrits et photographies leur mode de vie, leurs représentations, croyances et coutumes, la spoliation de leurs terres, la violence et les injustices subies. Un livre pour que le monde sache qui ils sont et qu’ils puissent ainsi obtenir respect, justice, liberté, dignité.

Ce que nous devons aux Indiens d’Amérique et comment ils ont transformé le monde
WEATHERFORD, Jack - PARIS : ALBIN MICHEL, 1993, 302 P.
L’apport de l’Amérique et des civilisations indiennes dans l’essor de l’Europe et du capitalisme mondial a toujours été sous-estimé. Cet apport est tout d’abord matériel : matières premières - or et argent - qui firent la richesse de la cour d’Espagne principalement et contribuèrent, avec l’apparition d’une nouvelle classe sociale, au développement de la société capitaliste moderne. Sans oublier la richesse biologique, végétaux et plantes, qui vont concourir à la diversification de l’alimentation (pomme de terre, maïs, haricot, tomate) et aux progrès de la médecine (avec la quinine par exemple).
Au delà d’un titre volontairement provocateur, l’auteur fait le point de la contribution des peuples indiens au monde actuel. Il développe aussi des aspects moins connus dans le domaine technique, agricole et culturel, ainsi que l’influence de cette "découverte" sur les philosophes et théoriciens politiques comme Marx, Rousseau ou Montesquieu.

Destins croisés : Cinq siècles de rencontres avec les Amérindiens
ROSTKOWSKI, Joëlle (sous la dir. de) ; DEVERS, Sylvie (sous la dir. de) - PARIS : ALBIN MICHEL ; UNESCO, 1992/09, 611 P.
Cet ouvrage rassemble une quarantaine de contributions de spécialistes, historiens, anthropologues, ethnologues, romanciers... A travers cinq siècles de confrontations, de résistances et d’échanges, les destins des conquérants et des conquis s’entrecroisent. Les auteurs dont certains sont d’origine indienne, explorent le choc des cultures, la survivance de l’indianité et le jeu d’influences réciproques qui constituèrent l’envers de la conquête.

Terre indienne
JACQUIN, Philippe (sous la dir. de) - AUTREMENT, n°54, 1991/05, 232 P.
Cet ouvrage montre le regain d’intérêt des chercheurs et du grand public pour les cultures amérindiennes, après que celles-ci aient été caricaturées et brisées. Il se fait l’écho de l’opposition des Indiens à la récupération du vocabulaire et des images de cette culture qui est à l’origine de sa dénaturation.

Mémoire du feu
GALEANO, Eduardo - PARIS : PLON, 1985, 371 P.
Ce livre s’ouvre sur les mythes fondateurs de l’Amérique pré-colombienne, avant de s’attacher, du XVè au XVIIIè siècle, à l’histoire de la conquête et des affrontements. Nous y voyons les indiens, meurtris, pillés, assassinés, révoltés, fiers et fidèles à leur culture, fascinés par ces hommes à cheval dont, à côté de leurs divinités, ils accepteront le Dieu et la Vierge, étrangers à ces fous qui ne songent, encore et toujours, qu’à l’or. Mais le passé n’est jamais coupé du présent, il s’y prolonge et s’y incorpore.

Pieds nus sur la terre sacrée
MC LUHAN, T.C. (sous la dir. de) - PARIS : DENOEL, 1978/04, 221 P.
Cet ouvrage sur les tribus indiennes d’Amérique du Nord donne une idée précise de l’histoire et de la pérennité de la civilisation indienne. Il rassemble des textes qui appartiennent au patrimoine oral ou écrit, émanant d’instituteurs, de médecins, de chefs sioux et parlant avec respect de la nature, des objets qui constituaient le territoire sur lequel ils vivaient.

Origines et histoire

Pour une histoire amérindienne de l’Amérique
SIOUI, Georges E. - PARIS : L’HARMATTAN ; LES PRESSES UNIVERSITAIRES DE LAVAL, 1999, 158 P.
"Pour la première fois, un Amérindien esquisse les règles qui devraient s’appliquer à l’étude de l’histoire des autochtones. L’auteur démontre que ces lignes directrices doivent correspondre à l’image que les autochtones ont d’eux-mêmes et à leur éthique sociale. Sioui a donc écrit un ouvrage qui non seulement traite de la métahistoire, mais qui constitue aussi une réflexion morale. Pleinement conscient des injustices que son peuple a subies, il reste convaincu que la grandeur amérindienne n’est pas qu’un vestige du passé" (extrait de la préface)

Pour une sociologie des populations indiennes et paysannes de l’Amérique latine
GROS, Christian – PARIS : L’HARMATTAN, 1997, 229 P.
iverses études sociologiques des populations indiennes et paysannes d’Amérique Latine : les aspects identitaires et les statuts autochtones, l’accès à la terre, les relations aux mouvements de guérillas d’hier et d’aujourd’hui et aux narcoparamilitaires.

La découverte, ses génocides
SCHOTT, Marc (trad.) ; LETERRIER, Catherine (trad.) ; PELLERIN, Simone (trad.) ; KAPP, Marianne (trad.) ; KAPP, Jean-Claude (trad.) - NITASSINAN, n°30, 1992/03, P. 3-22
Un historique de la "découverte" des Amériques et le récit des peuples amérindiens à travers des témoignages qui ont été regroupés par Howard Zinn. Un court exposé sur les civilisations amérindiennes : Colomb et ses successeurs n’arrivèrent pas dans un pays "vide et sauvage" mais dans un monde qui en certains endroits était aussi peuplé que l’Europe elle-même, où la culture était complexe, où les relations humaines étaient beaucoup plus égalitaires et les relations avec la nature beaucoup plus harmonieuses que dans n’importe quel pays du monde.

Le choc microbien
MOULIN, Anne-Marie - L’HISTOIRE, n°146, 1991/07, P. 128-132
Entre autres fléaux, les Indiens ont été victimes, aprés la conquête espagnole, de diverses maladies comme la rougeole, la variole ou la syphilis, toutes importées par les Européens.

Le massacre des indiens
JACQUIN, Philippe - L’HISTOIRE, n°146, 1991/07, P. 118-124
Après l’arrivée des conquistadors, la population indienne a disparu, décimée par les maladies, l’esclavage et les armes espagnoles.

Moi, Rigoberta Menchu : une vie et une voix, la révolution au Guatémala
BURGOS, Elisabeth - PARIS : GALLIMARD, 1983, 331 P.
Ce récit retrace la vie de Rigoberta Menchu, jeune indienne de 23 ans de l’ethnie Quiché au Guatémala. A travers ce témoignage, nous découvrons non seulement l’histoire de sa vie, qui est celle des femmes de la communauté indienne à laquelle elle appartient avec ses coutumes, ses rapports avec la nature, la mort, la vie..., mais aussi le témoignage accablant du génocide dont sa famille et sa communauté ont été victimes.
Ce document est souvent insupportable à la lecture tant le récit des cruautés endurées est bouleversant. Rigoberta Menchu a reçu en novembre 1992 le prix Nobel de la paix pour son oeuvre pacifiste et engagée dans la défense des minorités indiennes d’Amérique latine.

La terre des Peaux-rouges
JACQUIN, Philippe - PARIS : DECOUVERTES GALLIMARD, 1987, 192 P.
Cet ouvrage raconte le destin des tribus indiennes d’Amérique du Nord depuis les premiers colons jusqu’à aujourd’hui et pose la question de leur insertion dans la société des Blancs.

Soleil Hopi : l’autobiographie d’un Indien Hopi
TALAYESVA, Don C. - PARIS : PLON, 1982, 544 P.
Cette autobiographie décrit, par le témoignage de son auteur, une tribu indienne de l’intérieur. Celui-ci, né à l’est du grand Canyon du Colorado en mars 1890, a assisté à l’implantation graduelle de l’administration gouvernementale américaine et aux efforts d’américanisation soutenus par les autorités, parfois avec le concours de l’armée.

La résistance indienne aux Etats-Unis du XVIème au XXème siècle
MARIENSTRAS, Elise (sous la dir. de) - PARIS : GALLIMARD ; JULLIARD, 1980, 224 P.
Cet ouvrage reconstitue l’histoire des Indiens en Amérique du Nord, de la découverte mutuelle à la violence de la colonisation, la guerre, puis la marginalisation des Indiens. Cette histoire remonte à la préhistoire et c’est seulement depuis une dizaine d’années qu’on la redécouvre. Cet ouvrage a pour but de ne faire l’impasse sur aucun de ses aspects afin que les États-Unis s’approprient cette période et l’assument.

Les mémoires de Géronimo
BARRETT, S.M. - PARIS : MASPERO, 1977/09, 176 P.
Géronimo, l’un des chefs Apaches qui a lutté au 19ème siècle contre les envahisseurs blancs, a, au début du 20ème siècle, raconté sa vie à un autre Indien qui a transcrit ce récit et l’a confié à S.M. Barrett. Cet ouvrage présente les Apaches, leurs origines, l’organisation sociale, les us et coutumes. Il raconte la lutte contre les Mexicains et explique l’injustice dont les Indiens ont été victimes. Enfin, il raconte comment Geronimo, après avoir été emprisonné, a pactisé avec les Blancs.

Histoire des Indiens d’Amérique du Nord
JACQUIN, Philippe - PARIS : PAYOT, 1976, 228 P.
Cet ouvrage montre quelle était la culture des Indiens bien avant l’arrivée des Blancs : leur mode d’organisation sociale, leur spiritualité... L’arrivée des Blancs a déstructuré cette organisation et a entrepris de détruire leur "mère" : la Terre.

La cosmovision indienne

Le chemin des neuf mondes : Les Indiens Kogis de Colombie peuvent nous enseigner les mystères de la vie
JULIEN, Eric - FRANCE : ALBIN MICHEL, 2001/11, 289 P.
Autobiographique, un ouvrage témoignage sur la vie des Indiens Kogis de Colombie. L’auteur nous donne à découvrir la philosophie des Kogis et questionne en retour nos modes de vie occidentaux. Un chemin de découvertes et d’actions pour redonner sens à nos sociétés contemporaines, où l’expérience se substitue à l’apparence comme fondement de l’existence.
Idées globalisées et constructions locales. L’image valorisée de l’indianité dans la

Colombie contemporaine
SARRAZIN, Jean-Paul - AUTREPART, n°38, 2006/07, P. 155-172
En Colombie, il y a un discours nouveau sur les cultures des groupes ethniques, en termes de savoirs profitables à toute la population. Souvent associée au chamanisme, cette sagesse pourrait être bénéfique dans des domaines comme la santé physique ou spirituelle, ou dans les relations de l’homme avec son environnement. Ces interprétations des cultures ethniques sont influencées par une idéologie mondialisée.

Prière selon la cosmovision Maya
DIAL, n°2856, 2006/01, P. 23-24
La spiritualité et la cosmovision maya expriment la reconnaissance de l’existence de Dieu dans toute la Création dont l’être humain est une partie.

Sagesse indigène : la théologie indienne latino américaine
DURAND, Alain (sous la dir. de) ; LOPEZ HERNANDEZ, Eleazar (sous la dir. de) - PARIS : LES EDITIONS DU CERF, 2002, 126 P.
Tout en présentant les pratiques religieuses des différents peuples d’Amérique latine, ces textes apportent la preuve que l’arrivée du christianisme n’a pas été un frein à ces croyances mais un complément par le phénomène du syncrétisme religieux.

Femme de l’Isle
SIAOUI, Eléonore Tecumseh - SUR LE DOS DE LA TORTUE, S.N., 1990/10, 32 P.
Recueil de poèmes qui dénoncent et se révoltent pour rendre à l’Amérindien la place qui lui a été volée, celle de Gardien de la Terre-Mère.

Légendes et contes des Indiens d’Amérique
HULPACH, Vladimir - PARIS : GRUND, 1989, 210 P.
Quarante-quatre légendes, de plus de trente tribus différentes, sont réunies dans ce volume. Elles sont le témoin de la tradition orale très importante dans ces tribus indiennes inventrices de nombreuses légendes expliquant les mystères de l’univers.

La poésie amérindienne
LES CAHIERS DE POESIE-RENCONTRES, n°25, 1989/05, 156 P.
Première anthologie de poésie contemporaine amérindienne établie en français. Plus de 70 poètes s’y trouvent réunis.

La tête dedans. Mythes, récits, contes, poèmes des Indiens d’Amérique latine
BALDRAN, Jacqueline (sous la dir. de) ; BAREIRO-SAGUIER, Ruben (sous la dir. de) - PARIS : FRANCOIS MASPERO, 1980, 176 P.
Recueil de mythes, chants, poèmes et récits ayant survécu aux grands massacres, aux vols de terre. C’est une mémoire indienne au travers des siècles.

Hommes de maïs
ASTURIAS, Miguel Angel - PARIS : ALBIN MICHEL, 1974/04, 315 P.
Ce roman est porteur de tous les grands mythes de l’Amérique Indienne. Parce que pour les Mayas, le maïs est une plante sacrée qui doit être réservée à la nourriture de l’homme et non exploitée à des fins commerciales, un conflit éclate entre les Indiens et les planteurs.

Les résistances indiennes

Massacre à Bagua
BLANCO, Hugo - INPRECOR, n°551-552, 2009/07, P. 14-16
Le 5 juin 2009, journée mondiale de l’environnement, fut choisi par le Président péruvien Alan Garcia pour faire massacrer les Awajun et Wamis, indiens de l’Amazonie péruvienne en lutte contre les entreprises multinationales qui pillent et tuent la nature. Heureusement la solidarité existe.

Le rebond du Forum social mondial : Entretien avec Éric Toussaint
IMBACH, Pauline - INPRECOR, n°547-548, 2009/03, P. 15-20
Thématiques abordées, importance de la déclaration de l’Assemblée des Mouvements sociaux, luttes des peuples autochtones, présence des partis politiques de certains gouvernements, organisation du Forum..., le Président du CADTM (Comité pour l’annulation de la dette du Tiers-monde) fait le point des succès et bémols de l’édition 2009 du Forum social mondial à Belém (Brésil).

Accords de libre-échange : menaces sur l’Amazonie
MOURIES, Thomas - ALTERNATIVES INTERNATIONALES, n°42, 2009/03, P. 60-62
Le gouvernement péruvien voit dans l’Accord de Libre Échange Nord Américain (ALENA) signé avec les États-Unis la possibilité d’ouvrir son économie. Cela affaiblit les aspirations altermondialistes. Et cela inquiète les Indiens d’Amazonie, mobilisés pour la défense de leurs ressources naturelles et de la biodiversité, qui leur paraissent menacées par les installations pétrolières et hydroélectriques.

Le vote de la constitution bolivienne
LAVAUD, Jean-Pierre - PROBLEMES D’AMERIQUE LATINE, n°71, 2009/01, P. 101-107
Le texte de la nouvelle Constitution bolivienne a été approuvé le 25 janvier 2008 par 61.4 pour cent des voix. Il consacre l’existence d’un État plurinational accordant des droits spécifiques aux autochtones et une orientation économique étatique. L’analyse du scrutin confirme l’opposition entre les départements occidentaux du pays qui lui sont amplement favorables et les départements orientaux majoritairement défavorables. Le oui rencontre un terrain propice dans les campagnes, parmi les autochtones, et dans les zones de grande pauvreté. Ce vote semble présager de fortes tensions lors des changements institutionnels à venir, d’autant que ce vote a été accusé de pressions et de fraudes.

Mingas : contestation et réflexion
ABAD, Susan - DIAL, n°3035, 2009/01/01, P. 1-4
Dans ce dossier des mobilisations populaires, on constate que les MINGAS, ou marches, ont vu des milliers d’Indiens protester en octobre et novembre 2008. Depuis que le président URIBE est au pouvoir, ce sont en effet 1253 Indiens qui ont été assassinés et 18 groupes d’Indiens qui sont en voie de disparition. L’État ne veut pas reconnaître de problème territorial et légalise la spoliation. Les MINGAS revendiquent les droits ancestraux des Indiens et veulent s’opposer aux transnationales qui mettent en oeuvre des projets destructeurs.

Quel avenir pour les peuples indigènes ?
RAZON, Jean-Patrick - ALTERMONDES, n°16, 2008/12, P. 28-29
Les peuples autochtones représentent 370 millions d’êtres humains répartis sur tous les continents. La volonté d’exploitation intensive des ressources de la planète fait que leur mode de vie a été profondément perturbé. Englobés dans des États dont ils ne sont pas partie prenante, ils ont préservé leurs traditions (langue et organisation sociale) mais leur rapport particulier à la terre n’est pas reconnu et ils sont aujourd’hui marginalisés. Toutefois, la Déclaration des droits des peuples autochtones, récemment adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies, marque une étape importante dans la reconnaissance de leurs droits.

Les pays andins affirment leur volonté de "vivre bien"
RUDEL, Christian - ESPACES LATINOS, n°249, 2008/11, P. 10-13
En Amérique du sud, de profondes inégalités sociales persistent, les "sociétés blanches", plus riches, détenant les ressources nationales. Cependant les peuples autochtones deviennent plus audibles et revendiquent leurs terres, leurs langues, leurs traditions. Un nouveau concept se développe dans le sous-continent : "sumak kawsay" (en quechua), que l’on traduit par "vivre bien", impliquant l’harmonie avec la nature et le respect des humains. Ces idées s’expriment dans de nouvelles Constitutions (en Bolivie, en Équateur).

Les droits des indigènes : reconnaissance internationale, résistance des États
RUDEL, Christian - ESPACES LATINOS, n°247, 2008/07, P. 10-13
La convention 169 adoptée par l’OIT (Organisation internationale du travail) en 1989, a reconnu des droits spécifiques aux communautés autochtones. La Déclaration universelle sur les droits des peuples autochtones du 13 septembre 2007 votée par l’Assemblée générale des Nations Unies les a confirmés en leur donnant un cadre, le droit à l’autonomie. En fait, les droits des autochtones en Amérique latine continuent à être violés au profit des intérêts de multinationales. Ainsi les États n’ont signé la convention 169 que pour se donner une façade démocratique. Il est à craindre qu’ils ne se sentent pas plus engagés par leur vote de la Déclaration universelle.

Mondialisation et "Nationalisme des Indes" : contestation de l’ordre social, identités et nation en Amérique latine
MANERO, Edgardo A. ; SALAS, Eduardo - TOULOUSE : CNRS ; UNIVERSITE DE TOULOUSE LE MIRAIL, 2007/12, 176 P.
Cet ouvrage essaie de restituer le rôle de la Nation dans les processus de recomposition politique vécus depuis les années 1990 en Amérique latine.
Il vise à clarifier la tendance propre au capitalisme actuel : homogénéisation/universalisation, particularisation/fragmentation. De nouvelles revendications identitaires à caractère national apparaissent. Après une introduction (20 pages), l’étude est divisée en deux parties : 1/ pérennité de la question nationale en Amérique latine et identité ethnique, 2/ identité nationale et populations originaires. Dans la dernière partie, trois cas sont étudiés plus particulièrement : le zapatisme mexicain, le MAS (Mouvement vers le socialisme) bolivien et le pachakutik équatorien.

État, démocratie et populations indigènes
LE QUANG, Matthieu - ESPACES LATINOS, n°242, 2007/09, P. 10-11
Depuis les années 1970-80 le renouveau des mouvements autochtones en Amérique latine participe à l’invention d’une autre manière de voir la démocratie. Les mobilisations ethniques de lutte pour une plus grande justice sociale, les prises de parole sur la scène politique devraient aboutir à de profondes transformations dans plusieurs pays où la nation n’est pas encore vraiment constituée, même si l’appareil d’État fonctionne.

Fiers d’être Indiens : Politique, identités, culture
COURRIER INTERNATIONAL, n°4224, 2007/06, 114 P.
Les Amérindiens font aujourd’hui preuve d’une formidable vitalité. L’heure n’est plus au désespoir et au renoncement, mais aux conquêtes politiques : pour la défense de leurs territoires et de leurs intérêts économiques et pour la lutte contre les traités de libre-échange. Ils s’organisent pour affirmer leurs identités ethniques. Longtemps stigmatisées, les langues indiennes sont encouragées dans des écoles et des universités. Partout, on constate un redressement démographique. Des métis choisissent de se déclarer autochtones plutôt que blancs lors de recensements. Il y a toujours des populations indiennes qui sont menacées par les grandes entreprises, notamment en Amazonie. Il y a de plus des populations victimes du changement climatique avec la fonte de la calotte glacière, dans l’Arctique.

La lutte des Achuars
MARCH, Robert - VOLCANS, n°64, 2007/02, P. 19
Au Pérou, en Amazonie, une communauté indienne, les Achuars, est affectée, depuis quarante ans, par l’exploitation de richesses pétrolières sur son territoire. Cette exploitation s’accompagne d’une érosion des sols et d’une pollution des rivières entraînant de très graves atteintes à la santé des riverains. Malgré le soutien du gouvernement aux compagnies, la lutte de toute la population contre celles-ci, a abouti à un accord pour que de nouveaux puits ne soient pas forés et que la pollution des eaux cesse.

Carnets Zapatistes (Chiapas) : une expérience de la guerre de basse intensité
MORUCCI, Bérengère - PARIS : L’HARMATTAN, 2007, 205 P.
Extrait du résumé de l’éditeur : "A la fin des années 1990, Bérengère Morucci s’installe dans une communauté zapatiste de l’Etat de Chiapas au Mexique pour y réaliser un reportage photographique sur les enfants dans la guerre. La découverte de la culture maya ainsi que l’expérience du conflit armé sont décisives. Elle va se former à l’ethnologie et aux pratiques pédagogiques pour revenir au Chiapas quelques années plus tard. Elle y devient institutrice au sein d’une communauté autochtone toujours victime de la "guerre de basse intensité". De ces deux séjours en zone zapatiste, elle rapporte notes et photos qu’elle a réunies dans ce livre."

La fierté des peuples indigènes
HARDY, Yves - FAIM DEVELOPPEMENT MAGAZINE, n°216, 2006/11, P. 14-21
Longtemps ignorées, les populations autochtones des Andes relèvent la tête, confortées par l’élection d’Evo Morales, ancien leader syndical aymara en Bolivie. De son côté, la communauté internationale adresse des signaux encourageants. Le conseil des droits de l’Homme des Nations Unies a adopté en juin ’la déclaration des droits des peuples autochtones’. Par ailleurs, le CCFD intervient et soutient les projets élaborés par les partenaires des diverses associations dans chacun des pays.

Politique et société en Amérique latine : Perspectives sociologiques
MARTUCELLI, Danilo ; VERAN, Jean-François ; VIDAL, Dominique - LILLE : EDITIONS DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L’UNIVERSITE CHARLES DE GAULLE, 2006/10, 177 P.
Les textes réunis dans cet ouvrage traitent de la démocratie en Amérique latine. L’installation de la démocratie dans plusieurs pays s’est accompagnée d’une aggravation des inégalités économiques, d’un approfondissement de la pauvreté, de violences, et d’une faible institutionnalisation du système de partis politiques. Ce qui a amené plusieurs chercheurs à s’interroger sur la nature de ces démocraties sans faire l’économie d’une étude sur la société civile. Beaucoup ont abordé le thème de l’expression politique de l’ethnicité. Plusieurs États d’Amérique latine reconnaissent dans leur Constitution le caractère multiculturel de leurs sociétés respectives et accordent des droits spécifiques aux peuples autochtones et aux peuples d’esclaves africains.

Madre Tierra !
WERMUS, Daniel - PARIS : ALBIN MICHEL, 2002/02, 271 P.
L’auteur raconte ses rencontres avec des Amérindiens d’Amérique centrale. Héritiers de cultures aujourd’hui menacées, ils s’imposent comme les acteurs d’une véritable renaissance en se réappropriant les traditions précolombiennes. Malgré l’adversité faite de violences et d’exclusion, ils trouvent les moyens de prendre des initiatives (radio autochtone, collège pour former les cadres de demain...) et d’inventer des solutions pour réconcilier "la Terre Mère" avec ses enfants.

Utopia y revolucion : El pensamiento politico contemporaneo de los indios en
América Latina

BONFIL BATALLA, Guillermo (sous la dir. de) - MEXICO : NUEVA IMAGEN, 1981, 439 P.
En Amérique latine, la décade 70/80 vit l’éclosion de nombreuses organisations politiques indiennes qui, bien que très hétérogènes, se réunirent autour du concept supra-ethnique d’indianité, désignant la condition commune de l’indien, du colonisé, et qui permet l’affirmation d’une civilisation non européenne. Ce combat d’une civilisation s’exprime donc en dehors des schémas occidentaux et rejette toute assimilation ou récupération par les structures qui leur sont liées : État, Église, partis politiques de tout poil, intellectuels, médias, etc. Toutes ces structures, par leur inadéquation au peuple indien, tendent à dissoudre celui-ci, que ce soit par l’élimination physique pure et simple, la négation de l’indianité, des politiques condescendantes d’intégration, ou encore par l’attribution du statut d’"objet d’étude". Cet ouvrage présente un ensemble de textes politiques émanant exclusivement d’organisations, d’intellectuels ou de dirigeants indiens qui se revendiquent tels, constituants d’une pensée politique spécifique offrant une alternative à la l’occidentalisation des sociétés latino-américaines.

Les Mapuches, ces gens de la terre

Chili : un pays en crise ?
BRIANT, Jo - ESPACES LATINOS, n°250, 2009/01, P. 13-17
Malgré des indicateurs macroéconomiques rassurants (taux de croissance, PIB...), le système (santé, éducation, rémunération...) délaisse des millions de personnes : un désenchantement certain est perceptible dans la population. Une "loi indigène" de 1993 affirme certains droits à récupérer des terres spoliées mais elle est peu appliquée : le problème des Indiens Mapuche demeure aigu malgré les promesses du gouvernement.

Mapuche : le droit à la terre
COULATY, Aurélia - ALTERMONDES, n°16, 2008/12, P. 30-31
Les Mapuche, dont le nom signifie "gens de la terre", vivent principalement en Patagonie (600 000 en Argentine et 1,5 million au Chili). Depuis une dizaine d’années, les Mapuche d’Argentine ont entamé un processus de récupération des terres qu’illustre l’action de deux communautés : l’une, résistant aux expulsions, s’est installée sur la terre de ses ancêtres, au sein des 970 000 hectares acquis par Benetton ; l’autre a réussi à implanter une station de ski devenue signe d’espoir pour une population vivant, partout ailleurs dans le pays, dans une situation de grande précarité.

Les Mapuche
IKEWAN, n°70, 2008/10, P. 3-13, P.20
Ce dossier fait le point sur le renouveau politique et culturel du mouvement mapuche qui a toujours fait preuve d’une incroyable capacité à résister. Aujourd’hui ce mouvement emprunte à la fois à la modernité et à la tradition pour revendiquer les droits historiques des Mapuche, particulièrement le droit à la terre dont ils ont été dépossédés par les États, les grands propriétaires et plus récemment par les transnationales forestières. Conséquence de la perte de leurs territoires, un grand nombre de Mapuche viennent vivre en ville ; une urbanisation qui influence les processus organisationnels, sociétaux et culturels d’une population à la recherche de son identité.

Les Mapuche au centre des enjeux démocratiques au Chili
LE BONNIEC, Fabien - ESPACES LATINOS, n°245, 2008/03, P. 10-12
Depuis une quinzaine d’années, les Mapuche du Chili et d’Argentine, comme beaucoup d’autres amérindiens, revendiquent les droits sur leurs territoires, aujourd’hui reconnus par la déclaration des Nations Unies. Pourtant, que ce soit en Argentine et surtout au Chili, les revendications sont vivement réprimées par l’État qui soutient les multinationales et les grands propriétaires terriens.

Voyage au pays des Mapuches : Le peuple indomptable
DEVALPO, Alain - PARIS : CARTOUCHE, 2007/04, 127 P.
Au cours d’un voyage au Chili, l’auteur va à la rencontre des Mapuches, le seul peuple d’Amérique à n’avoir jamais plié devant les conquistadors. Les témoignages recueillis auprès d’une prisonnière politique, au cours d’une cérémonie rituelle ou dans un quartier populaire de Santiago, semblent prendre leur source à la devise du peuple mapuche : "Dix fois nous vaincrons !"

Je doute que le mouvement social Mapuche cesse d’être criminalisé : entretien avec l’avocat Jaime Madariaga de la Barra
SCANDIZZO, Hernan - DIAL, n°2899, 2006/12, 4 P.
Il y a criminalisation du conflit social entre les Mapuche et les pouvoirs politiques, judiciaires et économiques du pays. L’avocat des Mapuche dénonce l’application de la loi anti-terroriste et la doctrine de sécurité nationale, héritage de la dictature. Jusqu’à présent, la Présidente Michelle Bachelet investie en avril 2005, qui avait promis de ne pas soumettre les Mapuche à la loi anti-terroriste, n’a pas tenu parole. Peut-être changera-t-elle d’avis à l’avenir mais actuellement, le mouvement social des Mapuche ne cesse pas d’être criminalisé.

La criminalisation de la demande territoriale Mapuche
LE BONNIEC, Fabien - DIAL, n°2898, 2006/12, 2 P.
Les Mapuche sont un peuple autochtone qui revendique "terre, justice et liberté". Le Chili n’a pas réglé sa dette avec ses peuples originaires et a même tendance à criminaliser les revendications des Mapuche. Les manifestations des populations et des politiciens sont violentes. La Présidente Michelle Bachelet n’a pas encore modifié le comportement de l’État envers ces communautés. Il est pourtant nécessaire que les peuples chiliens et mapuche réussissent à respecter l’identité de chacun dans ce pays multiculturel.

Les Mapuches du Chili
VOLCANS, n°63, 2006/11, P. 12-23
Malgré une farouche résistance, les Mapuches n’ont pu conserver qu’une infime partie de leur ancien territoire. Réduits à cultiver de minuscules lopins de terre, la plupart d’entre eux sont devenus ouvriers agricoles très mal payés ou chômeurs dans les grandes villes. Les politiques et même la gauche chilienne n’ont pas pris en compte les spécificités de leur culture. Avec la relance de l’exploitation des richesses, les conflits s’amplifient et des Mapuches sont actuellement les seuls citoyens chiliens emprisonnés pour des motifs politiques.

Les indiens mapuche recherchent leur autonomie
ESTRADA, Daniela - DIAL, n°2881, 2006/06/01, P. 5-6
Au Chili, 4,6 pour cent de la population est composé de minorités ethniques. Les mapuches en représentent 87,3 pour cent. En décembre 2002, dix-sept maires autochtones furent élus sur un total de trois cent quarante cinq communes. Les responsables mapuches souhaitent former un parti politique pour se lancer vers l’autonomie territoriale. La droite libérale du pays n’y est pas très favorable même si cette idée est bien accueillie par la population nationale.

Opposition pacifique des Mapuches chiliens
DEVALPO, Alain - LE MONDE DIPLOMATIQUE, n°623, 2006/02, P. 18-19
L’auteur retrace l’histoire des Mapuches, peuple autochtone du Chili, refoulé par les conquérants espagnols puis par les autres immigrants européens dans le Sud montagneux du pays. Les gouvernements démocratiques qui ont suivi la dictature de Pinochet ont paradoxalement utilisé son héritage militaro-judiciaire à l’encontre des Mapuches.

Benetton en Patagonie : pas de couleur, mais des douleurs
TESA, Alejandro - DIAL, n°2807, 2005/05/16, P. 11-12
Benetton possède 900 000 hectares en Patagonie argentine. La multinationale désire aussi occuper les 500 hectares du couple mapuche lurinano - Nahuelquir. L’entreprise se heurte encore au refus de la population locale quand elle décide d’exploiter des gisements aurifères avec un procédé utilisant du cyanure, polluant réputé pour l’eau et la vie animale. Au Chili, les organisations mapuches ont déposé plainte auprès de la Commission des Droits Humains de l’organisation des Etats américains pour assassinats et tortures.

Quand les Mapuche optent pour le tourisme
VOLLE, Aurélie - PARIS : L’HARMATTAN, 2005, 232 P.
Les activités touristiques développées par les Indiens mapuche dans les campagnes chiliennes constituent un phénomène relativement récent qui peut être appréhendé comme une innovation locale face aux logiques globales dominantes qui s’opèrent sur leur territoire. Quelles caractéristiques revêt le développement local dans ces territoires ? Il dépend essentiellement du degré de contrôle territorial par le pouvoir local. Le tourisme soumis à ces caractéristiques doit donc être abordé d’un point de vue économique, mais aussi géographique (d’après le résumé de l’auteur).

Les Mapuches du Chili et la question de leur identité
ARRUE, Michèle - LES CAHIERS ALHIM, n°10, 2004
Article en ligne sur http://alhim.revues.org/index123.html (consulté le 10 septembre 2009).
Depuis la seconde partie du XIXe siècle et jusqu’au recensement de 1992 qui intègre la question de l’auto identification, l’État chilien nie la singularité et même l’existence des Mapuches, peuple autochtone du Chili. S’appuyant sur des enquêtes de terrain menées pendant plus de vingt ans, l’auteure analyse l’identité indienne pensée du point des Mapuches, dans sa dynamique, son évolution. Alors qu’aujourd’hui près de 80 pour cent des personnes qui se déclarent Mapuches sont des urbains, comment penser l’identité mapuche du début du XXIe siècle ?

Mapuche, ces "gens de la terre" (Chili, Argentine) : Identités mapuche au présent
CIIP - GRENOBLE : CIIP, 1998 ; 2004, 42 P.
Le peuple mapuche, réparti entre le Chili (pour son immense majorité) et l’Argentine, a su traverser des décennies de persécution et d’oppression grâce à sa forte identité. Ce dossier réactualisé en 2004 essaie de restituer l’histoire passée et présente du peuple Mapuche, son combat obstiné pour conserver son identité et sa culture (notamment au travers des instruments de musique), sa volonté d’"autogérer" son développement qu’il veut durable, en cohérence et harmonie avec son environnement naturel menacé. En 1997, la tournée en Europe du nouveau maire mapuche de Tirua, Adolfo Millabur, a permis de nouer des liens d’amitié et de coopération, renforcés par le séjour de Grenoblois en pays mapuche, que retracent deux témoignages.

Des initiatives citoyennes
FAIVRE DUBOZ, Claude - DIAL, n°2643, 2003/05/15, P. 3-4
Par leur persuasion et leurs explications, des Mapuches ont réussi à refuser un projet d’exploitation d’une mine d’or par une entreprise canadienne. Un autre exemple de pouvoir citoyen est donné par des ouvriers qui ont pris le contrôle de leur entreprise en faillite. S’il y a encore beaucoup à faire, on constate que la démocratie participative fait son chemin.

Guerre et ethnogenèse mapuche dans le Chili colonial : l’invention du soi
BOCCARA, Guillaume - PARIS : L’HARMATTAN, 1998, 392 P.
Cet ouvrage explique les origines du peuple mapuche et décrit les particularités de ce peuple rebelle aux Incas, puis aux Espagnols, puis aux Chiliens. L’auteur applique une méthode de recherche propre à l’anthropologie historique rigoureuse, permettant de démêler la complexe genèse mapuche dans l’évolution des structures politiques et sociales du territoire où ces populations se sont implantées.

Ces Indiens qui veulent vivre : Guaranis du Paraguay, Aymaras et Mapuches du Chili
BRIANT, Jo - GRENOBLE : LA PENSEE SAUVAGE, 1992/12, 157 P.
Ce livre de témoignage nous invite à découvrir le passé et le présent des indiens Guaranis du Paraguay, les Aymaras et (surtout) les Mapuches du Chili. Cinq cents ans d’oppression mais aussi cinq cents ans de résistance et d’espoir. Il nous expose aussi une rétrospective historique de l’odyssée tragique du peuple mapuche, le seul peuple amérindien à avoir résisté victorieusement, durant 300 ans, aux Conquistadors.