La Bolivie en crises : quel espoir ?

Ressources sur la Bolivie

, par CDTM 34, RECIDEV

Les incendies et les commerces agricoles, moteurs de la déforestation dans l’Amazonie bolivienne
In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 22-27
La déforestation du territoire amazonien bolivien et les incendies augmentent significativement depuis plusieurs années, à cause de l’expansion des plantations de soja ou d’huile de palme, de l’industrie minière et de la construction de grands barrages, qui accaparent les espaces vitaux des communautés autochtones et paysannes. Fin 2018, les populations se sont organisées au sein d’une coordination, la CONTIOCAP, afin de défendre leurs territoires et le droit à une vie digne, dans un contexte toujours plus hostile en raison des politiques extractivistes promues par le gouvernement bolivien et des travaux d’infrastructures nécessaires pour transformer et déplacer les marchandises produites et les matériaux de construction
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84811

Descendant la rivière Madeira, avant et après les barrages 2/2
MURA Marcia - Autres brésils, - Reportage spécial _ Reporters Autochtones, 2023/03
La construction de barrages hydroélectriques sur la rivière Madeira, qui a débuté en 2008 - après une procédure d’autorisation environnementale contestée par la société civile, des chercheurs indépendants et le Ministère public fédéral - apparaît comme un tournant dans la vie des personnes avec lesquelles j’ai parlé dans la région de la Basse Madeira. Ils parlent tous de la perte de qualité de vie, de la destruction des terres agricoles, du déclin de l’éducation scolaire, de la santé, de la contamination et du manque d’eau potable et, ce qui est le plus ironique, du manque d’électricité de qualité. À quelques kilomètres en aval des deux grands barrages hydroélectriques, d’une puissance installée de plus de 7 300 mégawatts, les populations traditionnelles et les peuples autochtones vivant le long du fleuve n’ont pas accès à l’électricité. Les communautés utilisent, jusqu’à aujourd’hui, des groupes électrogènes alimentés au gazole.
En ligne : https://www.autresbresils.net/Descendant-la-riviere-Madeira-avant-et-apres-les-barrages-2-2

Bolivie : une crise électorale qui cache des ruptures profondes
KRUYT Suzanne, Passerelle n°22, 2021/09
Réflexions sur 14 années de gouvernement « progressiste », les mouvements sociaux, la conflictualité et le pouvoir. La crise politique qui a éclaté suite aux élections de 2019 a, certes, fini par déboucher sur le retour au pouvoir du MAS un an plus tard, mais elle a aussi montré combien le pays reste marqué par de profondes et complexes divisions. Cet article présente quelques éléments pouvant faciliter la compréhension des processus qui nourrissent la situation politique actuelle en Bolivie, et des défis qu’il reste à relever.
En ligne : https://www.ritimo.org/Bolivie-une-crise-electorale-qui-cache-des-ruptures-profondes

L’extractivisme organique en Bolivie. De la lutte contre le néo-libéralisme aux luttes pour l’accès aux ressources naturelles
Le Gouill Claude In : CAHIERS DES AMERIQUES LATINES, 2021/1, N°96, P. 129-147
En Bolivie, le « retour de l’État » sous la présidence d’Evo Morales s’est heurté aux formes d’auto-organisation des ressources naturelles, notamment minières et hydriques. Celles-ci reposent sur un ensemble de savoirs, de pratiques et d’infrastructures à l’origine de l’« extractivisme organique », que nous définissons comme les revendications souverainistes portées par les organisations sociales sur les ressources naturelles.
En ligne : https://journals.openedition.org/cal/12730

Comprendre l’élection : le temps long de la crise bolivienne
GARANCE Robert,VASQUEZ Daniel - LE GRAND CONTINENT, 2020/10.
À la veille d’une élection cruciale et bientôt un an après la démission d’Evo Morales, l’exemple bolivien demeure un cas d’école des effets de la fragilité institutionnelle.
Pour comprendre ce qui pourra découler des élections et dans un pays où le passé joue un rôle central en politique, il faut revenir plusieurs années en arrière.
En ligne : https://legrandcontinent.eu/fr/2020/10/17/crise-bolivienne/

Coup d’État en Bolivie ? Origines et enjeux de la crise
Weill Caroline, ritimo, 2019/12/02
Après l’Équateur et le Chili en octobre, la Bolivie fait elle aussi l’objet de convulsions socio-politiques très fortes en cette fin d’année 2019. L’armée dans les rues, les dizaines de mort·es et l’exil du président Evo Morales au Mexique... Retour sur les racines d’un conflit explosif et les débats qu’il suscite.
En ligne : https://www.ritimo.org/Coup-d-Etat-en-Bolivie-Origines-et-enjeux-de-la-crise

Bolivie : l’illusion écologiste : Voyage entre nature et politique au pays d’Evo Morales
BOISSIEU, Dimitri de – MONTREAL (CANADA) : ECOSOCIETE, 2019/07. - 321 P.
En 2006, Evo Morales est devenu le premier président amérindien de Bolivie. Lors de nombreux sommets internationaux, son discours écologiste est remarqué. Valorisant les cultures ancestrales des peuples autochtones et identifiant le capitalisme comme principal responsable du saccage de la planète, il plaide pour le "bien vivre en harmonie avec la nature" et pour le respect de la "Terre Mère", la Pachamama, divinité andine significative pour les habitant.es des hautes terres. Dimitri de Boissieu décide d’enquêter sur la concrétisation de ces intentions écologiques dans une région à la biodiversité exceptionnelle : le corridor Amboro-Madidi. Le récit de son itinéraire à travers les aires naturelles protégées de Bolivie révèle que le gouvernement d’Evo Morales, loin d’avoir renoncé aux dogmes de la croissance économique et de l’extractivisme, n’a pas réussi à mettre en place un État véritablement écosocialiste comme beaucoup l’espéraient.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76796

Bolivie : Est-ce une contre-révolution à saveur biblique ?
LANGLOIS Denis, Dial, 2019/12
Beaucoup d’insatisfactions – les unes justifiées, les autres farfelues et démagogiques – ont fini par rassembler des milliers de personnes en une mobilisation hétéroclite pour un second tour électoral. Sous l’impulsion de policiers en mutinerie contre le gouvernement et d’un habile manipulateur de la droite extrême et religieuse, Luis Fernando Camacho, ce seront trois semaines de mobilisation et d’affrontements à travers le pays qui auront entraîné la démission d’Evo Morales, le 10 novembre 2019. Rappel de l’histoire récente en Bolivie.
En ligne : https://dial-infos.org/spip.php?article8581

Bolivie : l’illusion écologiste : Voyage entre nature et politique au pays d’Evo Morales
BOISSIEU, Dimitri, MONTREAL [CANADA] : ECOSOCIETE, 2019/07. - 321 P.
En 2006, Evo Morales est devenu le premier président amérindien de Bolivie. Lors de nombreux sommets internationaux, son discours écologiste est remarqué. Valorisant les cultures ancestrales des peuples autochtones et identifiant le capitalisme comme principal responsable du saccage de la planète, il plaide pour le "bien vivre en harmonie avec la nature" et pour le respect de la "Terre Mère", la Pachamama, divinité andine significative pour les habitant.es des hautes terres. Dimitri de Boissieu décide d’enquêter sur la concrétisation de ces intentions écologiques dans une région à la biodiversité exceptionnelle : le corridor Amboro-Madidi. Le récit de son itinéraire à travers les aires naturelles protégées de Bolivie révèle que le gouvernement d’Evo Morales, loin d’avoir renoncé aux dogmes de la croissance économique et de l’extractivisme, n’a pas réussi à mettre en place un État véritablement écosocialiste comme beaucoup l’espéraient.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76796

Une gauche bolivienne forte mais fragmentée : Evo Morales aux prises avec ... ses soutiens
DO ALTO, Hervé – LE MONDE DIPLOMATIQUE, n°773, 2018/08, p. 6-7
Alors que les forces conservatrices sont à l’offensive en Amérique du Sud, la Bolivie d’Evo Morales reste ancrée à gauche. La contestation se concentre aujourd’hui dans le camp même du président, notamment parmi les amérindiens de la partie amazonienne du pays ou chez les mineurs.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74935

Coca, une feuille sacrée
CROCI François In : Mouvements n °86 été 2016, P. 138-141
La « guerre à la drogue » n’est pas seulement un instrument de marginalisation des populations les plus vulnérables à l’intérieur de chaque Etat-nation. Il s’agit aussi d’un rapport de forces entre États. La défense par la Bolivie de la culture et de la consommation de la feuille de coca vient rappeler que les politiques prohibitionnistes ne sont pas tant motivées par des préoccupations de santé que par des enjeux de souveraineté.
En ligne : https://shs.cairn.info/revue-mouvements-2016-2-page-138?lang=fr

Les barrages du Rio Madeira : géopolitique d’une intégration transfrontalière Brésil-Bolivie-Pérou
Collectif – Open Editon Journals, 2015/02
La reprise de la construction des barrages hydroélectriques en Amazonie brésilienne relance la question des relations transfrontalières et de la coopération avec les pays du bassin amazonien, en particulier la Bolivie et le Pérou. Si les barrages brésiliens de Santo Antonio et Jirau sur le fleuve Madeira État du Rondônia) suscitent des conflits sociaux et environnementaux, ils contribuent aussi à poser les bases d’une coopération transfrontalière en construction sur le plan régional.
En ligne  : https://journals.openedition.org/bagf/623

Pour une politique de l’égalité : Communauté et autonomie dans la Bolivie contemporaine
GARCIA LINERA, Alvaro - PARIS : LES PRAIRIES ORDINAIRES, 2008/04. 128 P.
Cet ouvrage présente une analyse des luttes sociales en Bolivie, en particulier les luttes menées par les communautés indiennes pour le droit à des biens fondamentaux comme l’eau et la terre. Théoricien, l’auteur étudie les trois modes d’organisation successifs du peuple bolivien : la force syndicale, qui a été très puissante dans ce pays minier mais maintenant en déclin, la forme multitude, fortement égalitaire, et la forme communautaire, synthèse de luttes transversales et de particularités autochtones. Théorique, cet ouvrage montre la Bolivie comme le laboratoire latino-américain à partir duquel peuvent se repenser l’imaginaire et les tactiques d’une gauche de résistance et de proposition.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45114

Nous serons des millions : Evo Morales et la gauche au pouvoir en Bolivie
DO ALTO, Hervé ; STEFANONI, Pablo - PARIS : RAISONS D’AGIR, 2008/03. 128 P.
En 2005, Evo Morales, candidat du MAS (Mouvement vers le Socialisme) a été élu à la présidence de la république. Premier dirigeant autochtone d’un pays où les fractures ethniques s’ajoutent aux divisions de classe, il a un programme qui veut rompre avec l’héritage colonial et le néolibéralisme. Il a été porté au pouvoir par les mouvements sociaux qui avaient mené la mobilisation contre les multinationales de l’eau en 2000 et la guerre du gaz en 2003 en faveur de la nationalisation des hydrocarbures. Ce vaste mouvement a fait converger organisations rurales et syndicats urbains, processus identitaires et revendications économiques, nationalisme révolutionnaire et indianisme.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45116

Proclamation des peuples indigènes du Grand Chaco
DIAL, n°2887, 2006/06, p. 9-10
Depuis des temps immémoriaux, les trente peuples du Grand Chaco (Argentine, Bolivie, Paraguay) partagent la même région, la même histoire et une grande diversité culturelle transmise par les anciens. A cause des grandes entreprises qui développent un modèle économique "prédateur", les peuples autochtones se sentent comme des intrus sur leurs propres terres. Ils réclament la restitution de leurs titres de propriété, le respect de leur dignité et des mesures vis-à-vis des grandes entreprises.
En ligne : https://dial-infos.org/spip.php?article755

Commerce équitable et organisations de producteurs : le cas des caféiculteurs andins
DIAZ PEDREGAL, Virginie - PARIS : L’HARMATTAN, 2006/03, 289 p.
Cet ouvrage analyse les mécanismes d’action et les structures locales modelant les pratiques des individus dans les circuits du commerce équitable et cherche tout particulièrement à définir l’impact de cette forme de commerce pour les populations bénéficiaires. Après avoir présenté le contexte historique, géographique, institutionnel et social des organisations de caféiculteurs andins, cette étude détaille les modes de fonctionnement de ces organisations, leurs stratégies de commercialisation et leurs formules d’adaptation à un environnement changeant. Puis l’auteure analyse les effets de la répartition du bénéfice équitable au niveau local, ainsi que la pertinence du commerce équitable dans le contexte néo-libéral.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42301

Développement global : une expérience de développement rural en Bolivie .  
GENEVE (SUISSE) : FONDATION SIMON ITURRI PATINO, 2001. - 85 P.
Ce document propose le bilan d’un projet de développement rural intégré autour de la ville de Aranjuez. Ce projet communautaire comportait différents volets : service de base, production agricole, éducation et culture, travail avec un groupe de femmes. Le texte évoque l’expérience depuis ses origines, le transfert et la poursuite relative des activités. Le premier chapitre concerne le cadre où le projet a été réalisé, d’où ressortent quelques caractéristiques comme par exemple la vocation agricole et les problèmes de sécheresse. Le chapitre suivant traite du démarrage du projet, des demandes exprimées par la communauté et des efforts des centres participants pour les satisfaire. 
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=28156

Partir pour rester : survie et mutation de sociétés paysannes andines
CORTES, Geneviève - PARIS : IRD EDITIONS, 2000/12, 413 p.
Dans cette étude des mouvements migratoires de populations andines dans la région de Cochabamba (Bolivie), en procédant à une analyse comparative des systèmes agraires de deux villages "d’en bas", dans la vallée, et d’une "communauté d’en haut", l’auteur nous entraîne à l’intérieur de l’organisation socio-économique et culturelle des sociétés andines Quechua. La mobilité spatiale est une pratique ancestrale pour survivre en diversifiant les activités et les sources de revenus. Selon les zones d’altitude, l’histoire du peuplement et des structures foncières, l’accès aux ressources est inégal, les stratégies migratoires différentes. Certains émigrent à l’étranger, d’autres dans des zones de production illégales (coca, etc.), en gardant un lien avec leur famille restée sur place. L’étude des itinéraires des migrants et des conséquences sur les systèmes de productions et la sécurité alimentaire des familles d’origine, soulève des questions de fond : comment rester vivre dans ces régions sans partir ? Jusqu’à quand et à quel prix ?
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=24128

Vidéos

Campesinos : Histoire(s) d’une résistance
Sarah Pick et Fabien Lacoudre. Bolivie. 2008, 102 min.
Ce film retrace l’étonnant parcours d’Indiens et de paysans, la plupart très pauvres, luttant au quotidien contre les injustices, décidés à prendre en main leur destinée et celle de leur pays. Ayant amené un des leurs, Evo Morales, à la présidence du pays ils vont faire de la Bolivie un pays plus démocratique.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1223

Commerce équitable : le café dans tous ses états
PICARD, Christophe - ADEN ALASKA / LOBODIS, 2006/04, 33 mn. Documentaire.
L’entreprise Lobodis est le premier torréfacteur-importateur français engagé sur le commerce équitable et agréé par Max Havelaar dès 1993. Elle présente ici ses relations avec les coopératives avec lesquelles elle travaille dans la durée, en Bolivie, au Pérou, au Rwanda et en Ethiopie. Les résultats sur l’amélioration du niveau de vie et des infrastructures sont probants mais les difficultés ne manquent pas : instabilité des cours qui peut mettre en cause des contrats signés à l’avance (et avec des avances) au Rwanda, problème de qualité, d’homogénéité, de traçabilité en Bolivie, problèmes de pollution avec l’ouverture d’une mine d’or au Pérou etc.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=975

Bolivie : Le dernier des Mohicans
GORMEZANO, David, Metteur en scène, réalisateur . - ISSY LES MOULINEAUX : ARTE, 2019. - 1 DVD, 26 mn.. - (ARTE REPORTAGE)
En octobre 2019, Evo Morales se présente pour la 4e fois à la présidence de son pays, bien qu’il ait perdu en 2016 le référendum constitutionnel qui devait lui permettre de briguer un nouveau mandat présidentiel…
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=77640