L’industrie alimentaire nous présente chaque jour une image traditionnelle de l’agriculture, bucolique et parfois idyllique, qui permet à ceux qui consomment ces produits de se croire en sécurité.
Mais beaucoup ignorent que de grandes parties du secteur alimentaire sont réparties entre quelques sociétés multinationales qui ne se préoccupent pas des conditions de production de ce que nous mangeons quotidiennement.
Les achats récents, tels que ceux de Monsanto par Bayer, ou la répartition des marchés ne sont que la partie visible de l’iceberg. À tous les stades de la chaîne d’approvisionnement, du champ au magasin, les processus de concentration se déroulent avec un dynamisme considérable.
Ainsi, les plus grosses sociétés grandissent le plus vite, imposant leurs intérêts et leurs règles.
Les effets de cette concentration en augmentation rapide sont multiples, avec un corrélat social clairement négatif. La pression exercée par les chaînes de supermarchés sur les prix des denrées alimentaires, qui tendent à aggraver la pauvreté, les mauvaises conditions de travail dans l’agro-industrie et les graves conséquences sur l’environnement et le climat en sont des exemples.
Cet atlas propose un aperçu des intérêts commerciaux, politiques et des tendances des acteurs impliqués dans la production alimentaire dans le monde.
Outre l’analyse critique des performances du secteur agroalimentaire, l’Atlas présente des résistances et des alternatives au modèle.