A Marseille, un G7 calfeutré pour masquer échecs et illégitimité du G20

Par Maxime Combes

, par AlterEchos

Les 9 et 10 septembre, le G7 finances s’est réuni à Marseille, bien calfeutré par une présence totalement disproportionnée de CRS et gardes-mobiles. Véritable scorie du passé réactivée par la présidence française du G20, ce G7, regroupant les ministres des finances et banquiers centraux des Etats-Unis, Japon, Canada, Allemagne, France, Italie et Royaume-Uni, a accouché d’une déclaration finale – officiellement des « termes de référence » – pour le moins confuse. Juxtaposant des recommandations contradictoires, d’un côté le plan de relance américain et de l’autre les politiques d’austérité généralisées des pays européens, cette déclaration prétend répondre de façon « forte et coordonnée » à la situation économique et sociale désastreuse, alors que ce sont « les politiques néolibérales de ces mêmes pays qui l’ont créée« , selon Aurélie Trouvé, co-présidente d’Attac. Et de citer les politiques de « dérèglementation et libéralisation de la finance« , source de « son pouvoir disproportionné » sur la société que les pays du G20 refusent de contester.

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