Environnement : Comprendre et agir

Bibliographie générale sur l’environnement

Ressources documentaires et pédagogiques

, par CDTM 34

L’écologie, un problème de riches ?
Ritimo (Réseau d’information et de documentation pour le développement durable et la solidarité internationale), Paris, RITIMO, 2021/01, 180 P.
Dans un climat d’aggravation des injustices sociales et des destructions environnementales, l’objet de ce guide est d’analyser les responsabilités d’acteurs puissants comme les multinationales ou certains États et de démonter les idées reçues. Il montrer que face à des inégalités historiquement construites, l’imbrication des luttes contre toutes les formes d’oppression est essentielle pour amplifier les résistances et les alternatives dans le combat contre le désastre environnemental.
https://www.ritimo.org/L-ecologie-un-probleme-de-riches

Repenser le monde
COURRIER INTERNATIONAL, Hors Série N° 77, (17/06/2020), 74 P.
Avec la pandémie de Covid-19 quelque chose a irrémédiablement changé. Que ce soit dans notre intimité, dans notre rapport aux autres, dans notre quotidien, à l’école, au travail, en société. Ou bien, à une plus grande échelle. À quoi ressemblera le monde de demain, et, surtout, quel monde voulons-nous ?

L’urgence écologique vue du Sud
In : ALTERNATIVES SUD, 3e trimestre 2020 (01/09/2020), VOL. 27-2020/3, 180 P.
Partant du constat de l’ampleur du désastre écologique annoncé depuis cinquante ans par les militant·es et les scientifiques, ce dossier a pour ambition de cerner les responsabilités, de mesurer l’impact de la catastrophe environnementale sur les pays pauvres et d’envisager les solutions pour que ces derniers ne soient pas les seuls à en faire les frais.
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L’accaparement de terres agricoles brésiliennes par Harvard est un désastre pour les communautés et un avertissement aux spéculateurs
GRAIN (Genetic resources action international), - BARCELONE (ESPAGNE) : GENETIC RESOURCES ACTION INTERNATIONAL (GRAIN), 2020/05,
"Les grandes acquisitions de terres faites par le Fonds de dotation de l’Université de Harvard, suite à la crise financière de 2008, expliquent pourquoi les communautés rurales brésiliennes souffrent de pénurie alimentaire, des effets de la pollution chimique et de graves abus des droits humains. Un nouveau rapport du Rede Social de Justiça e Direitos Humanos et de GRAIN, fondé sur de récentes enquêtes de terrain et des documents internes obtenus par le biais d’une action en justice, dénonce la manière dont l’Université s’est servie de multiples sociétés offshore pour mettre la main sur plus de 400 000 ha dans le Cerrado brésilien, la savane la plus riche du monde en biodiversité. Aujourd’hui, Harvard se démène pour vendre ces terres. Alors que le monde s’enfonce dans une nouvelle crise économique, l’Université doit faire amende honorable en rendant leurs terres aux communautés concernées et en leur payant des réparations". (Résumé de l’éditeur).
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Le manuel du petit écolo : Mes actions au quotidien pour protéger la planète
GROLLEAU, Adeline, TASZEK, Romain - PARIS : RUSTICA, 2020/04, 79 P.
Fiches pratiques illustrées.
Guide pour bien comprendre les menaces pesant sur la planète : déforestation, réchauffement climatique, pollution... L’ouvrage présente des actions à mener au quotidien pour réduire notre empreinte écologique, des activités et des jeux.
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Petit manuel des droits de la nature
PARIS : WILD LEGAL, 2020, 56 P.
Ouvrage collectif, notes, bibliographie, sitographie, index, remerciements, 4 parties :
* Partie 1 : Textes fondateurs des droits de la nature
* Partie 2 : Grands principes des droits de la nature
* Partie 3 : Les droits de la nature dans la loi
* Partie 4 : Les droits de la nature dans la jurisprudence.
Ce livre est un outil pour l’éducation à l’environnement dans la mesure où il apporte des précisions sur tout ce qui concerne les droits de la nature par rapport à l’action humaine.
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Petit manuel pour une géographie de combat
DUTERME, Renaud, - PARIS : LA DECOUVERTE, 2020, 204 P.
Ce livre aborde l’histoire du capitalisme d’un point de vue spatial afin de mieux comprendre les enjeux politiques, écologiques et économiques qui régissent le monde mais aussi pour trouver une alternative aux impasses du système capitaliste autre que la barbarie et les désastres qui s’annoncent. Il est question de la mondialisation, des inégalités de développement économique, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisation, des replis identitaires et des mouvements migratoires et des questions écologiques et de gestion des ressources.
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La destruction capitaliste de l’environnement et l’alternative écosocialiste
In : INPRECOR, mars 2019 (01/03/2019), N°661, 36 P.
Dossier comprenant :
* Berta Caceres (4 mars 1973 - 3 mars 2016)
* Chapitre I : L’accélération de la destruction de l’environnement humain et ses conséquences
* Chapitre II : Crise écologique, crise du capitalisme
* Chapitre III : L’alternative écosocialiste
* Chapitre IV : Débats en cours, clarifications, questions ouvertes
* Conclusion : Écosocialisme et révolution
* Éditorial : Soyons à la hauteur du courage des jeunes.
Figures, encadrés, illustrations.
La logique capitaliste d’expansion, d’accumulation infinies et de recherche du profit à tout prix sont responsables du fait que l’humanité se trouve au bord de l’abîme : destruction écologique, basculement climatique. Ce numéro dédié à Berta Caceres, militante écologiste hondurienne issue de la communauté lenca, et tou·tes les martyr·es des luttes pour une justice environnementale, est entièrement consacré au risque d’effondrement écologique. Pour y répondre, L’écosocialisme et le développement d’une conscience socialiste, féministe et écologique... soit une transformation du monde radicale, c’est-à-dire révolutionnaire, est seule à même d’y répondre.

Comment réenchanter le monde : La décroissance et le sacré
LATOUCHE, Serge, - PARIS : PAYOT & RIVAGES, 2019, 136 P.
La religion économique s’est substituée à la religion traditionnelle. Selon l’auteur cela tient à deux raisons, la première est l’existence d’un culte quasiment universel très ancien de la valeur incarnée dans des objets fétiches (or, argent, biens précieux, ...), la seconde est l’avènement d’une foi nouvelle dans le progrès et ses corollaires (la technique, la science, la croissance). Dans son livre, Serge Latouche cherche à désacraliser la croissance et à démontrer que le projet d’une société alternative soutenable et conviviale, porté par la décroissance, est possible. Réenchanter le monde en sortant du cauchemar du productivisme et du consumérisme.
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Ne plus se mentir : petit exercice de lucidité par temps d’effondrement écologique
GANCILLE, Jean-Marc - PARIS : RUE DE L’ECHIQUIER, 2019/03, 96 P.
La vision radicale de Jean-Marc Gancille pour une écologie sans concessionfait l’objet de ce court ouvrage, où l’auteur invite au combat contre le système capitaliste productiviste qui détruit la planète. Il rejette les solutions de compromis comme l’économie verte ou la transition écologique ainsi que l’action politique traditionnelle.
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L’agroécologie : espoir ou chimère ?
DUFUMIER, Marc - In : DEFIS SUD, édition annuelle 2018-2019 (01/10/2018), N°136, P. 5-12
Le défi du futur est de fournir une alimentation saine à une population mondiale sans cesse croissante. Notre planète compte aujourd’hui plus de 7,6 milliards d’habitants et nous serons sans doute près de 9,8 milliards d’humains en 2050. C’est un défi agricole et alimentaire. Après avoir énuméré les nombreux méfaits de l’agriculture industrielle, l’auteur demande de s’inspirer de l’agroécologie scientifique qui maintient une biodiversité spontanée. Il montre les bienfaits de l’agriculture paysanne familiale qui est plus favorable à l’agroécologie. Mais il faut que les paysans aient un accès plus équitable aux ressources, qu’ils puissent résister à la concurrence déloyale des importations à vil prix et qu’ils aient une sécurité foncière. Il ne faut donc pas renoncer aux formes d’agricultures alternatives les plus à même de nourrir correctement et durablement l’humanité.
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Eau, bien commun : climat, territoires, démocratie
PETITJEAN, Olivier, coord.,RITIMO (Réseau d’information et de documentation pour le développement durable et la solidarité internationale). PASSERELLE, N°18 (01/03/2018), 154 P.
Plusieurs auteurs de différents continents font le point sur les grands enjeux de l’eau au moment où le monde fait face aux impératifs contradictoires : préserver les équilibres fragiles de la planète et contenir le réchauffement global des températures, d’une part, et, d’autre part, assurer la subsistance et une vie digne à toute la population. Il n’y a que la restauration ou l’invention d’une nouvelle culture et d’une nouvelle gestion de l’eau qui permettront de répondre aux impératifs écologiques et ainsi d’assurer une vie saine sur toute la planète.
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La guerre des métaux rares
PITRON, Guillaume, VEDRINE, Hubert - PARIS : LES LIENS QUI LIBERENT (LLL), 2018, 294 P.
Cette enquête explique comment la transition énergétique engagée pour s’émanciper des énergies fossiles provoque une nouvelle dépendance aux métaux rares. Ceux-ci, indispensables au développement des énergies renouvelables et à la construction des appareils numériques, ont des coûts environnementaux, économiques et géopolitiques plus néfastes que ceux des matières fossiles.
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Sentir-penser avec la terre
ESCOBAR, Arturo, - PARIS : SEUIL, 2018/04, 225 P.
Dans la continuité de ses critiques du développement, Arturo Escobar opère une déconstruction des cadres de pensées ethnocentrés issus du savoir scientifique occidental. Il met en lien l’analyse académique et la question du monde vécu à travers l’expérience des communautés prises dans des conflits écoterritoriaux. La traduction de cet ouvrage permet une mise en perspective de situations de lutte et d’alternatives en France à partir d’une expérience du Sud global, colombienne en l’occurrence. Il invite non plus seulement à "changer la société" mais aussi à "changer et pluraliser les mondes".
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La tragédie de la croissance : Sortir de l’impasse
RIST, Gilbert, - PARIS : PRESSES DE SCIENCES PO, 2018, 168 P.
La croissance économique peut-elle être infinie dans un monde fini ? Il y a là un paradoxe que ce court ouvrage essaie d’élucider. Le monde capitaliste place dans la croissance un universel espoir alors qu’on commence à en discerner les conséquences dramatiques. Il est donc nécessaire d’expliquer les raisons de ce grand retournement, mais aussi et surtout de proposer des mesures politiques et pratiques qui permettent d’espérer que l’effondrement annoncé soit évité ou tout le moins différé. Il faut pour cela changer de paradigme : admettre que la coopération est aussi naturelle que la concurrence, que la propriété privée n’est pas un concept incontournable et que les humains ne sont ni les maîtres ni les possesseurs de la nature.
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La transition agroécologique des agricultures du Sud
COTE, François-Xavier, POIRIER-MAGONA, Emmanuelle - VERSAILLES : QUAE, 2018/12, 368 P.
Sécurité alimentaire, emplois, transition écologique des modes de production et de consommation... L’agroécologie pourrait être l’une des solutions pour répondre à ces nouveaux défis. Elle est inscrite dans les 17 Objectifs du développement durable (ODD). Le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et l’Agence française de Développement (AFD) ont lancé plusieurs projets de recherches et de développement de la transition agroécologique en partenariat, principalement en Afrique, à Madagascar et dans l’océan Indien, en Asie du Sud-Est, en Amérique latine et aux Antilles. Cet ouvrage rend compte de ces travaux. Il est organisé en deux sections. La première décrit neuf cas d’études concernant la mise en œuvre de systèmes ou de pratiques agroécologiques dans les pays du Sud. La seconde partie réunit dans huit articles thématiques un ensemble de réflexions sur les conditions de mise en œuvre de la transition agroécologique. En guise de synthèse, une discussion est ouverte sur la façon dont les agricultures du Sud, dans leur grande diversité, peuvent toutes être concernées par l’agroécologie.
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La tyrannie du court terme : Quels futurs possibles à l’heure de l’anthropocène ?
SIMONIN, Jean-François, - PARIS : UTOPIA, 2018/10, 240 P.
Le concept d’anthropocène, apparu au début des années 2000, exprime l’idée que l’empreinte humaine sur l’environnement planétaire est devenue si vaste et si intense qu’elle rivalise désormais avec l’impact des grandes forces naturelles sur le système Terre. Mais, contrairement aux ères géologiques précédentes qui étaient celles du temps long, celui des affaires humaines est le temps court. Cet essai est une réflexion sur cette nouvelle temporalité que l’auteur juge destructrice. Son livre s’inspire ouvertement de plusieurs penseurs qui ont semé les germes de l’idée d’une responsabilité prospective remplaçant celle de progrès et susceptible d’éviter effondrements et explosions.
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Le monde qui émerge
Attac France (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne), - PARIS : LES LIENS QUI LIBERENT (LLL), 2017/08, 224 P.
"Derrière l’instabilité et le chaos d’un monde chaque jour plus imprévisible, de nouvelles pratiques sociales et de nouveaux concepts émergent. Sur tous les continents, des groupes militants, des communautés villageoises et des peuples autochtones résistent à l’oppression et à l’exploitation. Dans ces mobilisations, ils défendent ce qui, dans leurs histoires et traditions, constitue autant de points d’appui pour leurs luttes et ils imaginent les alternatives qui rendraient le monde plus juste. Les peuples autochtones des Andes défendent les droits de la nature, de la "Terre-Mère", et une relation différente entre les humains imposée par le système colonial. Les biens communs partagés au Moyen Âge européen et leurs équivalents sur les autres continents connaissent aujourd’hui un renouveau, portés par le numérique et la gestion des biens naturels. En Asie, des militants défendent la "déglobalisation" comme une alternative à la mondialisation néolibérale. Des différentes régions du monde émergent des approches comme l’écoféminisme ou la décroissance. Toutes ces expériences situées socialement et géographiquement peuvent avoir une portée universelle". (D’après le résumé de l’éditeur).
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Extractivisme : Exploitation industrielle de la nature
BEDNIK, Anna, - LYON : LE PASSAGER CLANDESTIN, 2016, 368 P.
L’auteure, journaliste indépendante, dénonce la course effrénée à l’exploitation industrielle des ressources naturelles sur terre et en mer. Ceux qui se livrent à cet extractivisme, prétendent contribuer à la croissance économique, au progrès, et satisfaire le consumérisme ambiant. En réalité, ils polluent et saccagent des territoires entiers et expulsent des populations uniquement pour servir leurs intérêts financiers. Au Nord comme au Sud, l’extractivisme a des conséquences désastreuses sur l’homme et la nature avec son cortège de violences et de corruption. Cependant, des résistances multiples et collectives existent, des citoyens se mobilisent pour empêcher ces projets catastrophiques. Ce livre en restitue les raisons et les formes dans de nombreux pays et démontre que la vigilance citoyenne est de rigueur.
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Atlas des migrations environnementales
IONESCO, Dina, MOKHNACHEVA, Daria - PARIS : PRESSES DE SCIENCES PO, 2016/03, 151 P.
Nombreuses cartes et graphiques.
Aujourd’hui, un habitant de la planète sur sept est un migrant. La dégradation de l’environnement est une cause majeure de cette mobilité humaine sans précédent. Dans une première partie, cet atlas présente les différents discours, estimations et projections sur le nombre de migrants environnementaux, et les différents scénarios de migration environnementale actuels et futurs. La deuxième partie, consacrée à l’interaction entre phénomènes environnementaux, sociétés humaines et migrations, analyse un certain nombre de phénomènes, soudains ou progressifs, d’origine naturelle ou humaine, qui affectent les populations et déclenchent des mécanismes de mobilité. Elle accorde une place particulière au changement climatique, dont les effets sont souvent mal différenciés d’autres phénomènes environnementaux. Elle étudie ensuite les migrations environnementales dans le contexte plus large des facteurs migratoires traditionnels. La troisième partie analyse les enjeux de l’adaptation, les questions de sécurité et les enjeux de l’intégration du migrant dans la communauté de destination. Dans sa dernière partie, l’atlas analyse les cadres, les mesures et les acteurs politiques qui peuvent apporter des réponses.
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Un nouveau droit pour la terre : Pour en finir avec l’écocide
CABANES, Valérie - PARIS : SEUIL, 2016/10, 367 P.
L’auteure est juriste, porte-parole du mouvement End Ecocide on Earth.
Partant d’un constat d’échec du monde actuel, l’auteure dresse un tableau des technologies dévastatrices (charbon, gaz, pétrole, plastiques et déchets, nucléaire, extraction minière, industrie agroalimentaire). Elle conclut cette première partie par les failles du droit international. Dans une seconde partie, elle cherche les pistes qui permettront de préserver la sûreté de la planète en matière de droits (droit de l’environnement, notion de générations, responsabilité des dirigeants économiques et politiques) et conclut sur un appel à des tribunaux d’opinion nés de l’initiative citoyenne.
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Terres communes : Sécuriser les droits fonciers et protéger la planète
Oxfam International, PEARCE, Fred - NAIROBI (KENYA) : OXFAM INTERNATIONAL, 2016/03, 1 fichier pdf, 56 P.
"Près de 2,5 milliards de personnes dépendent de terres autochtones et communautaires représentant plus de la moitié des terres de la planète ; elles n’en détiennent pourtant légalement qu’un cinquième. Les cinq milliards d’hectares restants ne sont pas protégés et sont donc exposés à l’accaparement des terres par des entités plus puissantes, telles que les États et les grandes entreprises. Il apparaît de plus en plus clairement que la propriété foncière de plein droit des peuples autochtones et communautés locales joue un rôle essentiel pour préserver la diversité culturelle et lutter contre la pauvreté et la faim, l’instabilité politique et le changement climatique. L’importance de la protection et du développement de la propriété foncière des communautés et des populations autochtones fut un élément essentiel des négociations sur les objectifs de développement durable et l’Accord de Paris sur le changement climatique ; elle est cruciale pour la réussite de leur mise en œuvre. Le présent rapport lance un appel mondial à l’action sur les droits fonciers autochtones et communautaires, soutenu par plus de 300 organisations à travers le monde. Il s’agit d’un manifeste de solidarité avec le combat des peuples autochtones et des communautés locales pour la sécurisation définitive de leurs droits fonciers". (Résumé de l’éditeur).
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Droit à l’eau et à la terre, une lutte commune
In : AUJOURD’HUI L’AFRIQUE, septembre 2015 (01/09/2015), N°137, P. 24-25
Déclaration de la Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau, qui s’est exprimée pour la première fois à Dakar au Forum social africain en octobre 2014 et continue le dialogue au Forum mondial de Tunis en mars 2015.
Cet article dresse le constat de l’accaparement des terres et de l’eau au détriment des communautés rurales et de la criminalisation des militants qui luttent pour la protection des biens communs. Il expose les principes de solidarité qui unissent les mouvements sociaux dans leur lutte et des engagements en tant que sociétés civiles venant de toutes les régions du monde. sont retranscrites les revendications auprès des institutions internationales, États et autorités locales. L’article lance un appel à soutenir cette déclaration. "Eau et terre, mêmes dégâts, même combat" !
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Économie de l’après-croissance
SINAÏ, Agnès, MEDA, Dominique - PARIS : PRESSES DE SCIENCES PO, 2015, 266 P.
Liste des contributeurs ; bibliographie ; 4 figures.
Dans une première partie, cet ouvrage propose de comprendre et d’élucider les mirages auxquels nos sociétés sont confrontées. Les sociétés industrielles ne sont pas outillées pour mesurer les biens et les maux dont la croissance s’accompagne : elle est indissociable de l’effet de serre, de la pollution et de l’accumulation des déchets. Le tableau de bord de l’Anthropocène voit monter en flèche tous les signaux de dégradation des écosystèmes, de façon concomitante avec les consommations d’énergie et de matière, des années 1950 à nos jours. La seconde partie de l’ouvrage s’attache à explorer de nouveaux concepts à partir desquels il est possible de puiser dans un nouvel imaginaire. L’économie biophysique est au cœur de cette pensée. Elle permet de repenser les sociétés et les économies comme des systèmes complexes adaptatifs qui interagissent avec les systèmes naturels.
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L’âge des low tech : Vers une civilisation techniquement soutenable
BIHOUIX, Philippe, - PARIS : SEUIL, 2014/04, 330 P.
Face à la crise globale, les technologies "vertes" seraient la solution pour sauver la planète et la croissance. Pourtant, ces technologies, plus consommatrices en ressources rares, difficiles à recycler, nous conduisent dans l’impasse. Cet ouvrage développe la thèse qu’au lieu d’aller vers toujours plus d’innovation, de hautes technologies, il vaudrait mieux se réorienter vers une société essentiellement fondée sur des basses technologies, les "low tech", peut-être moins performantes mais plus économes en ressources et maîtrisables localement.
https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76263

L’écologisme des pauvres
MARTINEZ ALIER, Joan, - PARIS : LES PETITS MATINS, 2014/09, 448 P.
L’écologie est souvent une question de vie ou de mort pour les plus démunis car non seulement les pauvres dépendent étroitement de leur environnement pour survivre, mais c’est aussi vers eux que sont transférées les activités les plus polluantes. De nombreux conflits écologiques trouvent leur origine dans la mise à contribution grandissante de l’environnement par la croissance économique. Cet ouvrage devenue un classique de l’écologie politique se penche sur la nature et les liens mutuels entre écologie politique et économie écologique. Axant sa démonstration sur les résistances locales et mondiales, passées et présentes, contre la surexploitation de la nature et la perte de vies humaines, l’auteur prouve que justice sociale et préservation de l’environnement, loin de se concurrencer, vont de pair.

Penser la décroissance : Politiques de l’anthropocène tome I
SINAÏ, Agnès, - PARIS : PRESSES DE SCIENCES PO, 2013, 222 P.
Depuis la révolution industrielle, les activités humaines ont profondément modifié la nature, c’est pourquoi on appelle désormais Anthropocène la période qui a commencé il y a presque deux cents ans. Dans cet ouvrage, les aspects nocifs de la croissance sont évalués. Cette analyse est suivie par l’exposé des réactions à la crise de la croissance qui s’annonce. Certains remèdes ont déjà été envisagés, notamment le passage de la croissance à la décroissance.
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Documents en ligne

Rapport de la Plénière de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques sur les travaux de sa septième session
Paris, 29 avril – 4 mai 2019
Ce projet web de l’Institut de la transition environnementale Sorbonne Universités explore le fonctionnement des socio-écosystèmes et de la biosphère, ainsi que les pistes pour la transition écologique, au moyen de brèves vidéos ou « questions-clés » posées à des experts de toutes disciplines, en sciences de la Terre, de la Vie, de l’Homme et des sociétés, confrontés eux-mêmes à l’interdisciplinarité des questions abordées.
https://ipbes.net/sites/default/files/ipbes_7_10_add.1_fr.pdf

Rapport spécial du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C. Résumé à l’intention des décideurs
https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/2/2019/09/IPCC-Special-Report-1.5-SPM_fr.pdf

Pour que Terre demeure
Articles sur le rapport commandé par Maurice Strong, secrétaire général de la Conférence des Nations unies sur l’environnement de Stockholm, au biologiste et agronome René Dubos et à l’économiste britannique Barbara Ward, publié en 1972.
https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000074879_fre

Alerte de 15 000 scientifiques
Enjeux internationaux, France Culture, 14 novembre 2017
https://www.franceculture.fr/environnement/alerte-de-15000-scientifiques-leurs-9-indicateurs-de-degradation-de-la-planete-analyses

Chacun sa route. Réfléchir l’écocide avec Valérie Cabanes
Chronique sur France Inter, 15 juillet 2020
https://www.franceinter.fr/emissions/chacun-sa-route/chacun-sa-route-15-juillet-2020

Ressource pédagogique

Exposition

Changeons le système, pas le climat !
MCM Nantes (Maison des citoyens du monde), - NANTES : MAISON DES CITOYENS DU MONDE (MCM), 2015, 10 panneaux bâche souple avec oeillets.
Le réchauffement climatique est devenu la préoccupation majeure des citoyens du monde. A l’ordre du jour de la COP 21 à Paris en décembre 2015, il est aussi le thème principal retenu pour les "Semaines de la Solidarité internationale" à Nantes en 2015.
Panneau 1 : Qui pollue ? Qui paye ? De Bombay au Paraguay : tous solidaires pour préserver le climat !
Panneau 2 : MCM ? Des actions citoyennes pour changer le système et non le climat !
Panneau 3 : En Afrique, le commerce équitable, locomotive de la lutte contre la désertification !
Panneau 4 : 1 cuiseur à bois économe diffusé en Afrique = 2,5 tonnes de CO2 évitées par an
Panneau 5 : Changements climatiques : une injustice radicale et un amplificateur des inégalités !
Panneau 6 : Dans la vallée du Jourdain, consommation d’eau quotidienne : 20 litres par palestinien contre 300 litres par colon israélien
Panneau 7 : 1 cuiseur solaire diffusé dans les Andes = 1 tonne de CO2 évitée par an
Panneau 8 : Notre système alimentaire est responsable de 50 % de notre empreinte écologique
Panneau 9 : Climat : il est temps d’agir ! 50 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de la faim d’ici à 2050
Panneau 10 : Les peuples autochtones sont les premiers impactés par le changement climatique.
Pour changer le système et non le climat, la Maison des Citoyens du Monde est engagée dans des actions de sensibilisation et de développement de pratiques alternatives. Chaque panneau d’exposition fournit un exemple de projet réalisé par un membre du collectif associatif dans différentes régions du monde.
Public cible : Lycée (15-17 ans) ;Enseignant / animateur ;Adulte
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