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Julian Assange et la surveillance de masse

, par Mémoire des luttes , VENTURA Christophe

Depuis sept mois, Julian Assange vit reclus à l’intérieur de l’ambassade de l’Equateur à Londres. La figure emblématique de « l’organisation médiatique à but non lucratif » WikiLeaks, fondée en 2007, a bénéficié de l’asile « diplomatique » du pays andin que préside Rafael Correa.

Julian Assange séjourne – ou campe pour être plus précis – dans une petite pièce d’un appartement victorien d’une centaine de mètres carrés occupé par la représentation diplomatique équatorienne dans le quartier de Knightsbridge. A deux pas du luxueux grand magasins Harrods, fournisseur officiel de la famille royale... L’exposition naturelle de la pièce à la lumière du jour a été condamnée pour ne pas l’offrir à la surveillance permanente de la police et des services britanniques postés autour du bâtiment. C’est dans un espace confiné d’environ 15 mètres carrés qu’il nous a reçu à la faveur d’une rencontre organisée le 6 décembre 2012 avec le dirigeant du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon.

Julian Assange ne peut mettre un pied hors les murs, sous peine de se voir immédiatement arrêté par les forces de l’ordre qui, mitraillette MP5 en bandoulière, stationnent jusque sur le pas de la porte d’entrée de l’appartement couvert par l’immunité diplomatique. Mais il peut néanmoins recevoir invités, journalistes, collaborateurs et « ambassadeurs » de WikiLeaks.

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