Sur l’occupation de Mossoul et des villes de l’Ouest de l’Irak

, par OWFI

Déclaration de l’Organisation pour la liberté des femmes en Irak (OWFI).

La société irakienne souffre d’une crise sans précédent qui menace l’avenir de la coexistence pacifique des citoyens et augmente les génocides et les conflits civils basés sur les identités sectaires qui ont été imposées à la population irakienne et renforcées durant plus d’une décennie d’occupation américaine.

La ville de Mossoul est tombée, à l’instar de Tikrit et auparavant Fallujah sous le contrôle des petites forces de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL). La guerre continue dans d’autres villes comme Tel Afar, Samaraa et ailleurs à l’ouest du pays. Si l’objectif des occupants de l’EIIL est atteint, une large part de la société irakienne sera dirigée par un État islamique brutal qui n’a rien à voir avec notre monde moderne. Un État qui voit chaque être humain comme un ennemi qui doit être « discipliné » par l’humiliation, les coups et le meurtre jusqu’à ce qu’il ou elle devienne suffisamment bon pour respecter le « code moral » religieux extrémiste. C’est un État qui tue facilement les « apostats » et commet des génocides contre ses opposants religieux et politiques, un État qui considère les femmes comme de simples paquets de chair prêt à amuser les Mujahideen. Plusieurs Fatwas ont été émises pour assurer l’humiliation des femmes qui sont « données en cadeau » aux violeurs du nouveau califat en vertu du « Jihad Al Nikah ». Malgré toutes ces atrocités, des résidents des villes tombées ont rejoint les rangs de l’EIIL en réaction aux huit années de subjugation sectaire systémique sous le gouvernement du premier ministre Nouri Al Maliki.

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